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La Nation N° 5946 du 14/3/2014

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Préparation et capacité à répondre aux catastrophes : Les Etats-Unis d’Amérique appuient les efforts du Bénin
Publié le mardi 18 mars 2014   |  La Nation


Cérémonie
© Ambassade par DR
Cérémonie d`ouverture des travaux de l’Exercice sur la Préparation et la Capacité du Bénin à Répondre aux Catastrophes.
Lundi 17 Mars 2014, Benin Marina Hotel, Cotonou : Les travaux de l`Exercice sur la Préparation et la Capacité du Bénin à répondre aux catastrophes sont lancés au Bénin Marina Hôtel en présence d`autorités de l`Ambassade des Etats-Unis et de membres du gouvernement Béninois.


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Du 17 au 21 mars, Cotonou abrite l’exercice de simulation sur table de la capacité de réponse du Bénin face aux catastrophes.L’atelier y relatif a été ouvert par François Houessou, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des Cultes. C’était en présence de plusieurs personnalités dont Michael Hryshchyshyn, chef Activités humanitaires et santé représentant le commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (USAFRICOM) et Todd Whatley, premier conseiller, représentant l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique près le Bénin.


Par Didier Pascal DOGUE


Le monde a connu ces dernières années des catastrophes naturelles, des crises humanitaires et des guerres civiles coûtant la vie à des milliers de personnes. Le Bénin n’a pas échappé à cette triste réalité.
En témoignent les dernières inondations et les épidémies qui ont endeuillé les populations de plusieurs contrées de notre pays, notamment Karimama et Malanville. C’est sur la base de ce constat que César Agbossaga, directeur général de l’Agence nationale de la protection civile a invité l’assistance à réfléchir en vue de concocter et d’adopter le plan qui permettra au Bénin de se préparer et de faire face aux catastrophes.
« Il devient impérieux de mieux préparer la riposte à ces catastrophes. »,a reconnu César Agbossaga. Dès lors, justifie-t-il, le présent exercice de simulation vient à point nommé pour aider les acteurs civils et militaires à se mettre ensemble pour affronter ces aléas de la vie et à soutenir les efforts d’intégration civilo-militaire.
Il faut également créer des occasions pour les délégations civilo-militaires de haut rang à se préparer et à s’entraîner pour la gestion commune des situations d’urgence au niveau national.
Michael Hryshchyshyn, chef Activités humanitaires et santé représentant le commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (USAFRICOM) avec le même engagement qualifie la rencontre de capitale. Pour lui, elle devra passer en revue les capacités actuelles du pays en prenant en compte les aspects positifs et négatifs, les écarts en matière de ressources.
Puis, créer un lien d’interaction, accroître la communication et susciter le travail d’équipe qui apporte des réponses. Ainsi pour lui, la panoplie de participants qui travaillent de concert augure, espère Michael Hryshchyshyn, d’un travail d’équipe où il sera possible d’évaluer les rôles, responsabilités et capacités. Ce qui permettra de gérer les différentes situations malheureuses décrites plus haut de façon réussie.

Exécution des politiques appropriées

Ce n’est pas Todd Whatley, premier conseiller de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique près le Bénin qui admettra le contraire. Car pour lui, «La gestion d’une pandémie grave, de l’étape de planification aux phases post-opératoires, est une priorité commune pour les Etats-Unis d’Amérique et la République du Bénin».
Donc, la participation au programme et le travail mutuel de coopération accompli pour élaborer le plan national d’intervention civil en cas de pandémie et celui de soutien militaire aux autorités civiles en cas de catastrophe, soulignent l’engagement commun à se préparer à faire face aux menaces de catastrophes naturelles et de pandémie avant même qu’elles ne surviennent. Il s’agira également d’offrir aux responsables civils et militaires, à tous les niveaux, l’occasion d’améliorer leurs connaissances, en matière de gestion des catastrophes, de préparation à la gestion d’une pandémie, et de coordination civile et militaire des interventions en cas de catastrophes, a-t-il indiqué.
Lesdits plans ont d’ailleurs été remis au ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des Cultes par le représentant de l’ambassade des Etats-Unis près le Bénin.
Les 27.700 personnes affectées à Karimama et les 21.433 autres dans le désarroi à Malanville, sans oublier les vieillards, femmes allaitantes et écoliers ne sauraient laisser indifférents, a insisté François Houessou.
C’est pourquoi, à côté des plans de contingence élaborés en 2009 et actualisés chaque année, grâce au concours de plusieurs partenaires, le ministre de l'Intérieur a rappelé les efforts du gouvernement dans la lutte contre les sinistres et catastrophes. Efforts qui ont été renforcés par le plan national d’intervention civile en cas de pandémie civile, de catastrophes grâce à l’appui du gouvernement américain à travers le commandement des Forces américaines pour l’Afrique (USAFRICOM) et le Centre pour la médecine de catastrophe et d’aide humanitaire (CDHAM).
Pour lui, l’exercice de simulation s’inscrit dans le cadre de la validation des rôles et des responsabilités des autorités civiles et militaires pour les interventions d’urgence et vise à soutenir les efforts d’intégration civilo-militaire, et à les entraîner en cas d’épidémie.
Il faut également promouvoir l’adoption et la mise en œuvre de politiques appropriées et de cadres juridiques liés aux situations d’urgence au plan national. La menace des catastrophes naturelles sur les initiatives de lutte contre la pauvreté apparaît comme une évidence depuis des années. Face à l’ampleur des incendies et des inondations, effondrements d’édifices et explosions, les capacités de résilience des Etats en voie de développement sont souvent mises à rude épreuve.
Mais François Houessou dit compter sur l’appui des partenaires pour le renforcement des capacités et l’engagement des cadres afin de combler les efforts et ambitions du gouvernement.


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