Les belles paroles tenues au cours de la soirée de gala organisée par la Fédération béninoise de football (Fbf) vendredi dernier, à Azalaï hôtel de Cotonou, ne reflètent pas l’ambiance au sein du Comité exécutif. Dans les coulisses, les deux vice-présidents Valère Glèlè et Magloire Oké ont failli en venir aux mains.
La scène s’est produite à la veille de la soirée dans les couloirs de l’hôtel sous les yeux de Didier Ollé-Nicolle, le nouveau sélectionneur des Ecureuils… Les deux hommes qui ont étalé en réunion du Comité exécutif, leurs divergences sur les préparatifs de la soirée gala avaient décidé d’en découdre. Le ton est monté.
Et il a fallu l’intervention d’autres acteurs pour les calmer. L’incident n’est pas du goût des responsables de l’hôtel qui ont exigé un engagement de la Fbf avant de l’autoriser à organiser sa soirée. Ensuite, au cours de la soirée de gala, Magloire Oké, 2è vice-président et responsable du département marketing et sponsoring, n’a pas apprécié les incursions répétées de Valère Glèlè (1er vice-président et président de la Ligue de football du Bénin) dans le déroulement de la cérémonie.
Par exemple, lors de la présentation du nouveau sélectionneur, il a longuement rouspété et vidé la salle quand Glèlè a rejoint le podium (même certaines autorités ont constaté les dissensions au sein du bureau, ndlr). Il estime qu’en tant que président de la Ligue de football, ce dernier n’avait pas sa place là d’autant qu’il s’agit d’une soirée de gala pour attirer des investisseurs. Une soirée dont l’organisation incombe au département qu’il dirige.
Le discours de la discorde…
La source de ce conflit entre les deux vice-présidents est connue. De sources concordantes, Magloire Oké n’aurait pas aimé que Glèlè demande en réunion du Comité exécutif à prononcer un discours au cours de la soirée de gala.
Selon lui, c’est une offense qui lui est faite puisque le 27 décembre 2013, jour de lancement du championnat national, il n’avait pas fait ce genre de demande connaissant ses attributions. Il a alors exigé d’être le seul à intervenir avec le président Augustin Ahouanvoèbla. Une demande approuvée par la majorité des membres du Comité exécutif et exécutée vendredi dernier.