Longtemps attendu, l’audit participatif, première étape dans le processus de la correction de la Lépi, a enfin démarré, depuis quelques jours. Des agents sont déployés un peu partout dans le pays pour opérer. Non sans des difficultés majeures pour les cas, par exemple, des quartiers de Cotonou, d’Abomey-Calavi et de Porto-Novo que notre rédaction a sillonnés hier. Si le peu d’affluence au niveau des sites est la remarque générale faite, d’autres couacs majeurs font déjà grincer des dents. Des conditions dans lesquelles végètent les affichages des listes Lépi élaborées à l’occasion des dernières élections au manque criard des matériels de travail, la situation qui prévaut sur le terrain n’augure pas d’une bonne organisation des opérations tout au long des 21 jours prévus, si les insuffisances notées ne sont pas corrigées à temps. La pénurie des récépissés au niveau de presque tous les arrondissements de Cotonou, depuis hier, inquiète tant les agents recenseurs que les citoyens qui participent aux opérations. La grogne, en tout cas, monte déjà au sein des populations qui craignent encore une «correction tronquée » après « une Lépi tronquée ».