Le Bénin, à l’instar des autres pays du monde, célèbre ce jour la journée mondiale de la protection des forêts. Saisissant cette occasion, le collectif des Organisations non gouvernementales (Ong) œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement a fait un état des lieux de la gestion des réserves naturelles du Bénin, singulièrement du parc Pendjari. A en croire ce collectif, au lieu d’améliorer la gestion de ce parc naturel, c’est au massacre de certains animaux et à l’exploitation abusive des bois qu’on assiste. Ainsi, des éléphants sont abattus, leurs ivoires enlevés et le reste abandonné sur place>
Des hippopotames sont retrouvés morts dans des mares. « La mafia de l’ivoire est en train de s’installer au Bénin. Il faut l’arrêter au plus tôt avant qu’elle ne s’y enracine », a martelé Maximin Kouacou Djondo, membre de ce collectif. « Ces actes n’honorent pas notre pays car, il a eu à ratifier des conventions pour la protection de la faune et de la flore », a renchéri Joséa Dossou Bodjrènou, également membre de ce collectif. A les en croire, la situation est grave au parc Pendjari, mais les autorités restent indifférentes. Pour le collectif, le ministre en charge de l’environnement doit prendre ses responsabilités afin que la faune et la flore soient protégées au Bénin. Car, l’environnement est le premier pôle de développement. Il est un don de Dieu et nous devrons en prendre soin afin de le léguer aux générations futures.
Profitant de cette journée mondiale de la protection des forêts, les membres de ce collectif ont adressé au ministre de l’environnement, une lettre ouverte afin de lui faire l’état des lieux de la situation qui prévaut aux parcs Pendjari et W.