Il y a déjà que eux ils me connaissent. Aujourd’hui j’ai regroupé 45 joueurs à peu près 39 joueurs de champs plus quatre gardiens de buts. Il faut que j’apprenne à les découvrir et faire passer mes premiers messages et exigences. Voir s’ils avaient tous envie de travailler un peu plus et un peu mieux. Et petit à petit je vais me familiariser avec eux. De toute façon, je vais voir beaucoup de match de ligue 1. Et par rapport à ça quand je les ai sur le terrain avec moi, près de moi, une fois que je les vois des tribunes, c’est plus facile après de les analyser. Donc là il y a un certain nombre de joueurs et je vais très prochainement, ici deux ou trois semaines regrouper peut-être un peu plus ou un peu moins. J’ai eu aussi un premier rassemblement il y a 48 heure avec les entraîneurs locaux, les entraîneurs des clubs de ligue 1 pour qu’on se connaisse>
Et pour leur faire comprendre que je comptais sur eux, je voudrais travailler avec eux, profiter de leurs expériences et de leurs bases de données. J’ai dis que dans ma mission principale au niveau de la sélection A, il y a mon m’immersion au maximum dans le football local et puis après travailler avec les joueurs expatriés. A partir de la semaine prochaine, je serais avec les joueurs expatriés puis j’ai déjà pris contact avec la majorité d’entre eux. Je vais retourner en Europe les voir.
Sur quels critères ces joueurs ont été choisis ?
Il y a un premier critère qui était le mien. Il y a des joueurs que jais déjà vu. J’ai déjà regardé sept matches de ligue 1, donc il y a certaines garçons qui m’avaient impressionnés. Ensuite j’avais rencontré les entraîneurs. Donc je me suis appuyé sur les entraîneurs et leurs données. Mais ce n’est pas une sélection aujourd’hui. J’ai organisé une séance de travail qui va me permettre d’avoir une rencontre avec un certain nombre de joueurs de chaque club et du niveau du football béninois. J’ai l’habitude d’entraîner beaucoup de joueur africain. Quand j’étais à Nice j’avais 26 joueurs dont 18 africains. Donc j’ai l’habitude du joueur africain, du joueur qui joue au haut niveau, qui joue la Can. Aujourd’hui, par rapport à cette journée, j’ai eu un premier aperçu du niveau des joueurs béninois.
Que retenez-vous ?
C’est intéressant. Dès qu’ils sont dans le mouvement, dès qu’ils sont dans l’activité, dans la simplicité, on voit qu’ils ont du potentiel. Après j’ai remarqué chez certains une tendance à vite s’arrêter, à toucher un peu trop le ballon et ne pas aller vers l’essentiel.
Est-ce que ses rencontres seront périodiques ?
Absolument oui ! C’est en parti un des paramètres que j’ai évoqué avec les entraîneurs et je veux que ça soit validé avec les entraîneurs. Je ne vais me battre contre ceux. Je veux travailler pour eux, pour que leurs joueurs progressent. Et qu’au niveau de la formation et du message, moi je puisse profiter de leurs expériences du football béninois et de la culture béninoise. J’ai des choses à apprendre à ce niveau là, par rapport à la particularité du joueur béninois. Ça me permettra de gagner du temps et à l’inverse travailler avec eux par, rapport à mon expérience, mon esprit de formateur. Leur donner des idées et des axes de travail pour qu’ils boss aussi avec eux (avec les joueurs, Ndr).
Après la journée d’aujourd’hui, quel est la suite de votre agenda ?