Depuis que Pascal Irénée Koupaki a quitté le gouvernement, c’est seulement à l’occasion du lancement de son livret bleu, le 26 octobre 2013, qu’il s’est encore officiellement exprimé. Et depuis, plus aucun mot de lui. Mais l’ancien premier ministre a rompu le silence hier, jeudi 20 mars 2014, à la faveur d’une rencontre avec certains de nos confrères dont un représentant de La Presse du Jour. La correction de la Lépi était au centre des échanges.
Pascal Irénée Koupaki a parlé hier, jeudi 20 mars 2014. Chose rare qui mérite d’être signalée ! L’ancien Premier ministre a parlé, avec les journalistes qui ont eu la chance de le rencontrer, de la correction de la Liste électorale permanente informatisée.
Principalement, Pascal Irénée Koupaki souhaite vivement que les Béninois sortent massivement pour l’audit participatif actuellement en cours ; en allant vérifier leurs noms sur les listes affichées par le Cos-Lépi et en se présentant aux agents dépêchés à cet effet. Koupaki pense que la participation de tous ses compatriotes à cette correction est indispensable pour sauver la Lépi et crédibiliser les échéances électorales qui viennent.
Un sacrifice que chaque Béninois doit pouvoir faire pour la tenue effective des élections locales, municipales et communales, souligne l’ancien argentier national. La liste électorale en correction, selon Koupaki, permet également d’avoir une idée sur les composantes de la population, tranche par tranche. Autrement, c’est aussi un outil de développement. Pour cela, il invite les Béninois à sortir massivement pour jouer leur partition dans cette phase décisive de la correction de la Lépi.
La Lépi, mais pas les autres sujets d’actualité
Comme l’on s’en rend compte, Pascal Irénée Koupaki voudrait bien que la correction de la Lépi soit une réussite. C’est sa préoccupation, dans un pays où beaucoup d’autres sujets défraient l’actuellement sociopolitique. La grève des travailleurs par exemple. Mais c’est la Lépi qui le préoccupe principalement.
Ce qui amène légitimement à se demander si sa candidature officieusement annoncée à l’élection présidentielle n’est pas une réalité ? Se préoccuper de la bonne correction de la Lépi pour crédibiliser les prochaines joutes électorales, quoi de plus normal pour un probable candidat à la présidentielle !