Raidissement de la crise sociale au Bénin : la grève continue dans les universités du Bénin #aCotonou

Société

Raidissement de la crise sociale au Bénin : la grève continue dans les universités du Bénin

Publié le dimanche 23 mars 2014 | La Presse du Jour

© Autre presse par DR
Raidissement de la crise sociale au Bénin : la grève continue dans les universités du Bénin

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Installation officielle du conseil d’université de Parakou

- 2/3/2014

Dans le dossier

Ecole Béninoise et Education Nationale

Dans ce communiqué de presse, l’Intersyndicale des Universités du Bénin réaffirme son engagement à poursuivre la grève jusqu’à la satisfaction de ses revendications. Elle juge de consternant le supposé vote de l’arrêt de la grève par le Front des syndicats des trois ordres d’enseignement.
Communiqué de l’Intersyndicale des Universités Nationales du Bénin
Par les média publics, privés, audio- visuel, nationaux et même à l’étranger, on apprend que le «Front d’Action des Trois Ordres d’Enseignement» aurait voté l’arrêt de la grève le mardi 18 mars 2014. L’ORTB en fait ses choux gras avec des diffusions à répétition.
Mais du côté des travailleurs en général, des enseignants en particulier, c’est l’émoi, la consternation, l’indignation.
Les enseignants des UNB avec à leur tête l’Intersyndicale, émus par cette annonce et le tapage médiatique machiavélique fait autour, tiennent à exprimer leur réprobation et leur indignation face à cet acte. Ils tiennent à préciser qu’aucun syndicat des UNS n’est affilié à. ce «Front dit des Trois Ordres» qui ne concerne que le secondaire et le primaire.
L’amalgame fait sur l’appartenance de l’Intersyndicale au front avec pour corollaire l’affirmation de la cessation de la grève à l’Université est faux et incongru.
L’Intersyndicale des UNB à sa dernière Assemblée Générale hebdomadaire tenue le mardi 18 mars a reconduit la grève pour les 18, 19, 20 mars 2014 avec possibilité de tacite reconduction en cas de non satisfaction puisque le gouvernement reste inflexible sur les revendications essentielles.
Les motifs de la grève ont trait aux violations de la Constitution et des textes réglementaires, à l’insécurité physique des citoyens, aux concours frauduleux de la Fonction Publique. Nous n’avons pas connaissance que le 1/ Front «, partagerait ces revendications avec nous. Au demeurant, sa décision d’arrêter la grève alors même que la majorité des collègues enseignants poursuivent le mouvement, dénote du peu de sérieux de ses responsables que l’Histoire condamnera.
Non, la grève n’est pas arrêtée dans les UNB, n’en déplaise aux sirènes de mauvaises augures et autres partisans d’un retour à l’autocratie! Non à l’amalgame, la grève se poursuit.
Abomey- Calavi ,le 20 mars 2014
Les Centrales syndicales persistent et signent
(72h de grève dès mardi prochain)
Alors qu’on croyait qu’on tend vers le bout du tunnel avec la crise sociale qui paralyse les secteurs stratégiques de développement national, la Fesyntra-Finances associée aux Centrales et Confédérations syndicales les plus représentatives au Bénin conditionnent l’ouverture de toute négociation avec le Gouvernement au départ du préfet des départements de l’Atlantique/Littoral Placide Azandé et, du Commissaire central de la ville de Cotonou Pierre Agossadou. Pour elles, tant que cette exigence n’est pas satisfaite, les mouvements de grève seront reconduits chaque semaine pour soixante-douze (72) heures. (Lire la motion de grève adressée au ministre Martial Souton).

Commentaires