Samedi 22 mars 2014, c’était la journée mondiale de l’eau. Au Bénin, les manifestations étaient placées sous le signe du « suivi des engagements pour l’amélioration des conditions d’accès aux services de l’eau et de l’assainissement ».
En prélude à cette célébration, le Cadre de concertation des acteurs non étatiques du secteur de l’eau et de l’assainissement (Canea), avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la démocratie (Undef), et de Wash Alliance, a fait d’une pierre deux coups.
Jeudi dernier, elle a organisé une marche qui a mobilisé les acteurs à divers niveaux du secteur. Partis du carrefour La Béninoise, ils ont pris par la devanture de la Direction des ressources forestières, la Sonapra, le ministère de la santé avant d’échouer au Centre de formation aux métiers de l’eau (Cfme) où s’est tenue une conférence débat.
Les principaux communicateurs étaient Evariste Vigan, représentant du Directeur général de l’eau ; Richard Houssou de la Direction nationale de la santé publique et Félix Adégnika, Coordonnateur national du Canea.
En présence des profesionnels des médias, ces acteurs de l’eau et de l’assainissement ont rappelé entre autres engagements pris par les gouvernements à des réunions internationales de haut niveau.
Il a été beaucoup plus question du suivi de ces engagements pour faciliter un meilleur accès à l’eau et à l’assainissement des populations en vue de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) et des objectifs post 2015 (Odd). 2014 étant une année capitale, la mobilisation doit être plus accentuée.
D’ores et déjà, au niveau du Canea on insiste sur la gouvernance au niveau de l’Etat. Car, c’est inconcevable que « chaque année, environ 7000 Béninois dont 4300 enfants moins de 5 ans meurent de diarrhée pour cause d’hygiène et assainissement ».