Ce lundi 24 mars se déroule la journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Près d’un million d’enfants de moins de 15 ans développent une tuberculose chaque année dans le monde, selon une étude de la revue médicale The Lancet. Sur le volet du traitement de la maladie, de récentes avancées permettent tous les espoirs.
Au niveau de la lutte contre la tuberculose, le tableau sombre semble s’éclaircir en termes diagnostic et thérapeutique. Depuis la Rifampicine, dans les années 60, rien de nouveau n’existait pour traiter la maladie, mais, en moins d’un an deux molécules sont en attente de développement et déjà disponibles pour des formes sévères de tuberculose multi-résistante.
« C’est un espoir majeur pour certains patients, considérés comme incurables, une résistance tellement sévère qu’on n’avait plus de possibilité thérapeutique, explique le docteur Francis Varenne, coordinateur du groupe de travail sur la tuberculose à Médecins sans frontières (MSF). Reste maintenant à rendre ces médicaments disponibles pour les patients qui en ont besoin. »
Nouveaux régimes thérapeuthique
Surtout, selon ce médecin, les deux nouvelles molécules, et éventuellement d’autres « qui ont montré leur efficacité clinique » même si elles n’ont pas été enregistrées spécifiquement pour la tuberculose, « ouvrent la porte au développement potentiel de nouveaux régimes thérapeutiques, de nouvelles associations thérapeutiques pour le traitement de la tuberculose, en particulier multi-résistante. » Donc, des traitements beaucoup plus courts et mieux tolérés. Aujourd’hui, le traitement dure deux ans, il est extrêmement mal toléré et ne peut guérir qu’un malade sur deux.