Depuis 2006, l’opposition se réduit au Bénin comme une peau de chagrin. Tel un sorcier, l’opposant est fui, menacé, persécuté. A défaut de l’étouffer professionnellement et financièrement, on le diabolise. Seuls quelques téméraires s’y hasardent.
Le grand nombre s’aligne à l’idéologie du changement, même s’il reste « opposant » dans son cœur. « Chez nous dans l’Atacora, on a fini avec l’opposition depuis. Tout le monde est avec Boni Yayi ». Cette phrase a été dite par Modeste Kérékou, le lundi dernier à Malanville, lors de la marche organisée par Issa Salifou pour proclamer son allégeance à Boni Yayi dans cette ville. L’ancien député de la 4è législature, membre du bureau politique de l’Union pour la relève (Upr) louait ainsi les efforts de son ami pour s’affranchir de l’opposition.... suite de l'article sur La Nouvelle Tribune