Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Fatouma AMADOU DJIBIRIL était dans les bassins cotonniers pour remobiliser une fois encore les braves producteurs et transporteurs pour le ratissage du coton graine dans les champs et de l’évacuation de balle de coton des usines vers le Port autonome de Cotonou…
A Gogounou, Kand, Malanville et Bembéréké où le Ministre est passée, elle ne s’est du tout pas empêchée de féliciter au nom du Chef de l’Etat, Dr Boni Yayi, les producteurs, les transporteurs et les égreneurs pour les efforts louables dans la conduite de l’opération « zéro coton dans les champs et zéro coton non égrené ».
Il ne peut en être autrement tant le taux d’évacuation du coton des champs vers les usines est de 94% dans la commune de Kandi, 97% à Banikoara, 66% à Bembéréké et 72% dans la commune de Gogounou. Des pourcentages qui confirment la réussite de l’opération déclenchée par Fatouma AMADOU DJIBRIL.
Il ne reste donc que le ratissage dans les champs pour boucler la boucle. Au niveau des aires de stockage, c’est la totale avec plus de 8.000 T de coton graine aux camps militaires de Kandi et de 10886 T à Bembéréké. Plus de 22.000T de coton graine ont été reçues à l’usine Sodeco de Kandi dont 11.357 T déjà égrenées et 1.800 T de coton stockées. Il en est de même des balles de coton qui sont de 20.545 balles dont 17.000 balles évacuées sur le Port autonome de Cotonou.
A Bembéréké, 20.765 balles ont été produites dont 19.360 balles envoyées au Port autonome de Cotonou. Avec pour fonction de fournir les semences de coton pour la campagne cotonnière 2014-2015, plus 4.800 T de semences ont été produites dont 8.62 T mis en place dans plusieurs communes pour le compte de la prochaine campagne cotonnière 2015.
Cerise sur le gâteau, le paiement de la 2ème décade a effectif hier lundi dans les 52 communes productrices de coton. Et, c’est la bagatelle somme de 23 milliards de Fcfa qui ont été payés aux producteurs ayant épongé leur crédit-intrant. Ceci après le paiement de la première décade en février dernier et qui a porté sur un montant de 2.411.339.964 Fcfa.
Le moins qu’on puise dire, c’est que les fruits ont tenu la promesse des fleurs avec une production de 350.000 T actuellement attendues contre une prévision initiale de 310.000 T. Une performance qui contribuera non seulement à l’amélioration des conditions de vie des producteurs mais aussi et surtout permettrait à l’économie béninoise de se porter mieux avec un taux de croissance de 7% au titre de 2013 contre 5.4% en 2012.