Dans la matinée d’hier, Komi Koutché, ministre de la Comunication des technologies de l’information et de la communication (Mctic) à organisé une conférence de presse. Comme à l’accoutumée, il s’est prononcé sur les questions d’actualité nationale, notamment celui relative à l’annulation du concours frauduleux et autres par le gouvernement. C’était à Azalaï Hôtel de la plage de Cotonou.
Trois points essentiels ont meublé cette rencontre périodique avec la presse. Dans un premier temps, le ministre de la communication a donné des explications par rapport à l’annulation du concours controversé de recrutement d’agents au profit du ministère de l’économie et des finances en juillet-août 2012. Selon lui, le problème se situe dans l’organisation du concours qui n’a pas respecté certaines normes. « Il y a eu violation d’ordre juridique, des erreurs dans les épreuves de composition et aussi des erreurs dans la proclamation et l’affichage des résultats », a dit Komi Koutché. « Face à toutes les polémiques autour de la question, le gouvernement, ne pouvant rester insensible à l’appel des populations, a du mettre sur pied une Commission pour apprécier et rendre compte », a-t-il poursuivi. Il a indiqué que c’est suite au dépôt du rapport, mercredi 26 mars 2014 que le gouvernement a décidé d’annuler ce concours et tous les autres organisés dans la période.
Le second sujet abordé par le ministre a été celui du supposé décaissement de deux (2) milliards de francs Cfa à la Société béninoise de l’électricité et d’énergie (Sbee) pour assurer le voyage du Chef de l’Etat. Komi Koutché réfute cette information et la qualifie de « grave et dévalorisante, puisqu’elle consiste à salir l’image d’une Institution de la République ». Dans cette affaire, « Marius Hounkpatin, Directeur général de la Sbee est momentanément suspendu de ses fonctions », à en croire le ministre qui a précisé que lorsqu’il sera innocenté après enquête, il pourra retrouver son poste. Par ailleurs, le ministre a apporté des éclaircissements sur la privatisation du réseau mobile ‘’Libercom’’. Il estime que c’est la seule solution pour le sauver de la faillite. Il déclare qu’ « au cas où Libercom continuerait à fonctionner, il est certain que jusqu’en janvier prochain, il tombera. Raison pour laquelle il a été décidé de la vendre ».