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La Presse du Jour N° 2097 du 21/3/2014

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Indexé dans le supposé décaissement de deux milliards à la Sbee : le ministre Barthélémy Kassa s’en défend
Publié le mardi 1 avril 2014   |  La Presse du Jour




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Hier, lundi 31 mars 2014, le ministre Barthélémy Kassa a apporté sa part de vérité dans ce qu’il convient d’appeler l’affaire décaissement de deux (02) milliards au profit du Chef de l’Etat. Il est surpris que des canards aient publié cette fausse information, argumentant même dans leurs colonnes que c’est le fait des injonctions qu’il aurait faites sur le Directeur général de la Sbee. Pour lui, seule la justice pourra trancher.

Le ministre Barthélémy Kassa serait blanc comme neige. A priori, c’est ce qu’on pourrait retenir des explications qu’il a fournies hier, au cours de sa rencontre avec la presse, au sujet de cette affaire de supposé décaissement de deux milliards de Fcfa pour le financement du voyage du chef de l’Etat.

Pour lui, il estime que le Dg Marius Hounkpatin est un cadre suffisamment moulé pour confirmer ou infirmer, dès lors qu’il est devant la justice, s’il y a injonction de sa part dans ce dossier. De toutes les façons, dira-t-il, il s’agit de fausses informations distillées visiblement pour décrédibiliser le Chef de l’Etat et partant, l’image du Bénin.

Toutefois, le Ministre de l’énergie, des recherches pétrolières et minières, de l’eau et du développement des énergies renouvelables qu’il est, pense que ce qui est important dès l’ébruitement de cette affaire, c’est la gestion qui est faite des ressources financières à la Sbee. « Y a-t-il, oui ou non, mauvaise gestion à la Sbee, encore que la Direction générale est supervisée par un Conseil d’administration ? », s’est-il demandé. Et c’est là l’essentiel à rechercher par la justice, dira-t-il, surtout que la Sbee est une société étatique à caractère public qui, plus est supervisée par un conseil d’administration.

Pour M. Chabi Bernard Taouéma, président du Conseil d’administration de la Sbee, présent à la conférence de presse, tout le problème se situe au niveau du gonflement de provisions pour créances douteuses. Il faut comprendre par là qu’il s’agit de créances qu’on n’arrive pas à payer, lesquelles sont dégagées à des taux variables selon leur âge dans des comptes mis de côté pour servir à d’autres actions de la société.

En réalité dira ce dernier, c’est au cours des débats budgétaires que le problème s’est posé avec une provision de ces comptes qui dépasse les cinq milliards de Fcfa. Des conseillers, voyant qu’il s’agit d’une procédure irrégulière qui masque les vrais résultats financiers de la Sbee, ont demandé que ces provisions soient rabaissées à deux milliards de Fcfa pour aider à financer d’autres actions plus visibles de la Sbee, pourquoi pas en créant par exemple une Agence nationale pour la gestion des énergies renouvelables. Et c’est peut-être là le déclic, estime-t-il. Mais, du côté du personnel, on peut penser que l’heure n’est pas à une prise de position dans ce dossier.

Pour M. Michel Codjo Fantodji, représentant de ce personnel au sein du Conseil d’administration, ce qui préoccupe, c’est la qualité de l’énergie à fournir aux populations surtout en ces périodes de crise énergétique. Il a enfin lancé un appel au calme et à l’union à tous les travailleurs de la Sbee, avant de conclure que s’il s’avérait qu’il y a mal gouvernance au sein de la société, le défi serait alors d’œuvrer à rectifier le tir pour le bien des consommateurs.


Denis Magnidet

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