Les uns n’entendent plus poursuivre le mouvement, mais pour d’autres, oui. Il faut conduire le pouvoir à satisfaire toutes les revendications même les nouvelles qui n’étaient pas le mobile de la grève déclenchée le 07 janvier 2014. C’est ce qu’on peut retenir de la situation qui prévaut au sein des centrales, confédérations syndicales et la Fesyntra-Finances. Une situation qui découle de la dernière motion de grève signée uniquement par la Cstb de Paul Essè Iko et la Fesyntra-Finances de Laurent Mètongnon. En réalité, de source proche des différentes organisations syndicales, la Cosi-Bénin de Noël Chadaré, la Csa-Bénin de Dieudonné Lokossou, la Cgtb de Pascal Todjinou et la Cspib de Christophe Dovonon n’entendent pas être auteurs d’une année blanche contrairement à leurs collègues des deux (02) autres organisations qui entretiennent la logique du « ça passe ou ça casse ». En effet, dans la dernière motion de grève signée seulement par la Cstb et la Fesyntra-Finances, il est toujours réclamé le payement des 25% d’augmentation de salaire décidé en 2011, le limogeage du préfet Placide Azandé et du commissaire central de Cotonou, Pierre Agossadou et, cette fois-ci, la reprise des concours suivie de sanctions pour les auteurs et co-auteurs de fraudes. Pour l’heure, si toutes les centrales, confédérations poursuivent le mouvement, elles tiennent compte de la motion du 30 janvier 2014 qui a déclaré la grève à tacite reconduction.