A l’initiative de la fondation IFE, un projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable des villages de Bètèkoukou dans la commune de Dassa-Zoumè est désormais une réalité. La signature du contrat de don japonais du projet s’est déroulée vendredi dernier à la salle de conférence de l’hôtel « Le miracle » de Dassa-Zoumè entre l’ambassadeur du Japon près le Bénin, S.E.M. Daini Tsukahara et le coordonnateur national de la fondation IFE, M. Gustave Zomahoun. C’était en présence du maire Benjamin Adjinda, des élus locaux et des sages
D’un coût global de près de 60 millions de F CFA, le projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable des villages de Bètèkoukou vient à point nommé et devra soulager les peines des populations dans leur quête d’eau potable.En effet, il est une vérité de Lapalisse que l’un des problèmes récurrent auquel est confrontée la commune de Dassa est celui de l’accès à l’eau potable. Or, il est prouvé que l’eau potable est un facteur important de développement économique et social, une composante essentielle dans le développement d’une nation.Ne dit-on d’ailleurs pas que l’eau est source de vie ? C’est bien fort de cette réalité que la Fondation IFE, dans son volet d’assistance sociale, a initié le projet de purification de l’eau dans la localité de Wassimi via Bètèkoukou. Ce projet a reçu l’accord de financement de l’ambassade du Japon près le Bénin. Dans son adresse de circonstance, le coordonnateur de la fondation IFE a révélé qu’il n’y a rien de plus hospitalier que d’offrir de l’eau à son hôte. Ainsi, au-delà du présent contrat de don, il invite le diplomate japonais à faire de Dassa, l’enfant chéri du pays du soleil levant. Très réceptif à une telle doléance, l’ambassadeur japonais près le Bénin, après avoir témoigné toute sa sympathie à la commune de Dassa, a confirmé que l’accès à l’eau potable est essentiel et vital pour la vie humaine. Il dira d’ailleurs que la consommation de l’eau sale ou polluante et le manque d’hygiène sont les principales causes de mortalité chez l’enfant de moins de 5 ans et cela provoque, par exemple, la pneumonie et la diarrhée. Il certifie que, dorénavant, la réalisation de ce projet permettra non seulement de remplacer l’eau non consommable et d’améliorer l’accès des populations à l’eau potable mais également de prévenir les maladies d’origine hydrique dues à la consommation de l’eau du fleuve. Le représentant du chef service eau des Collines, Mme Arlette Aïnonkpo a salué l’aboutissement du projet et promis l’accompagnement de la fondation IFE. Le maire de Dassa, après avoir salué l’initiative de la fondation IFE, a invité le partenaire japonais à étendre l’assistance aux dix arrondissements que compte la commune tout en diversifiant les secteurs.
ILS ONT DIT
Jules Dognimon, CA-Akofodjoulé
« C’est un sentiment de satisfaction qui m’anime. Car Bètèkoukou a traversé des périodes difficiles. Mais, désormais avec la mise en œuvre de ce système de purification d’eau, elle ne va plus s’alimenter en eau souillée. Je salue au passage la fondation IFE qui a eu une écoute favorable à mes doléances. Car, depuis ma prise de fonction, je n’ai fait que démultiplier des correspondances en direction des partenaires. A présent, c’est Wassimi qui est honoré. Je souhaite que cela s’étende aux autres populations ».
Adjinda O. Benjamin, maire de Dassa
« J’éprouve, en ce jour, un sentiment de joie et je remercie le gouvernement japonais qui est venu nous accompagner dans un secteur très névralgique pour nos populations, celui de l’eau. Que la fondation IFE ait pu élaborer un projet qui a reçu un écho favorable auprès de l’ambassade du Japon, cela est inédit pour la commune de Dassa. Je souhaite que le Japon ait une écoute très favorable au reste de nos doléances afin que la mairie puisse régler d’autres problèmes qui se posent avec acuité. Tous mes remerciements à l’ambassade du Japon et longue vie à la fondation IFE ».