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La Presse du Jour N° 2097 du 21/3/2014

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Menace d’année blanche scolaire pour fait de grève : Le silence inexplicable des institutions de la République
Publié le mercredi 2 avril 2014   |  La Presse du Jour


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© 24 heures au Bénin par DR
Les étudiants et élèves l’école normale supérieure de Porto-Novo sensibilisés sur les méfaits de l’utilisation abusive des armes


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Grosse menace sur l’année scolaire 2013-2014. Elle court le risque d’être blanche à cause de la grève des syndicalistes, surtout ceux du secteur de l’éducation. Le gouvernement n’arrive pas à faire fléchir les syndicalistes. Les institutions de la République regardent la situation pourrir.
Les institutions de la République ont-elles aussi démissionné pour ce qui est de leur rôle dans la résolution de la crise sociale qui secoue l’administration béninoise depuis des semaines ? C’est du moins l’impression que l’on a d’elles. Elles restent, aux yeux des Béninois, inactives vis-à-vis de la grève qui s’enlise, avec le risque de compromettre l’avenir des élèves béninois. L’année blanche scolaire pointe à l’horizon. Du fait de l’incapacité du gouvernement à satisfaire la revendication principale des syndicalistes. C’est-à-dire limoger le préfet des départements de l’Atlantique/Littoral et le Commissaire de la ville de Cotonou. Le gouvernement, dans la présumée malversation à la Sbee, a montré sa capacité à sauter en un temps record un directeur général de son poste sans attendre le résultat d’aucune commission d’enquête. Mais il se refuse de le faire en ce qui concerne son bras de fer avec les syndicalistes qui réclament les têtes du préfet Placide Azandé et du Commissaire Pierre Agossadou. Conséquence, malgré plusieurs concessions faites aux partenaires sociaux concernant leur plateforme revendicative, la grève de 72 heures par semaine continue dans l’administration publique, les écoles, lycées et universités. La grève au niveau du secteur de l’éducation menace l’année scolaire en cours. Selon des spécialistes de l’éducation, depuis le 15 mars dernier, il n’était plus possible de valider l’année scolaire 2013-2014. Pourtant, depuis lors, les universités, écoles et lycées publics sont toujours paralysés. Les enseignants vacataires de l’enseignement secondaire et technique sont aussi rentrés dans le jeu. Compliquant davantage la situation. Selon des indiscrétions, les syndicalistes seraient prêts à lâcher prise si le gouvernement limogeait le préfet Azandé et le Commissaire Agossadou. Et ça, Yayi et ses ministres le savent bien. Et pourtant, ils résistent. Malheureusement, ce bras de fer compromet l’année scolaire. Conscients de cette menace, les élèves ont décidé de ne pas se taire. Ils ont entrepris des marches sur l’ensemble du territoire national dans le but d’amener le gouvernement à satisfaire les grévistes afin que les cours reprennent. Les élèves de l’Ouémé-Plateau sont allés dire leur ras-le-bol à la représentation nationale. Ils sollicitent le concours du Parlement dans le règlement de la crise sociale. En réponse, les envoyés du président de l’Assemblée nationale les ont rassurés que des démarches se mènent dans l’ombre à cet effet. Alors, si c’était le cas, ces démarches mettent du temps à faire leur effet. Qu’en est-il des autres institutions de la République ? Œuvrent-elles pour la décrispation de la tension sociale au point de sauver l’année scolaire ? Dans tous les cas, les Béninois ne constatent que leur silence. Après avoir résisté longtemps, le gouvernement a fini par annuler les concours frauduleux du Mef. Vraisemblablement, il finira par limoger Azandé et Agossadou. Pourvu que cela ne soit pas trop tard.

Marie-Richard Magnidet



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