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Le Matinal N° 4323 du 2/4/2014

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Grèves perlées dans l’enseignement : l’année scolaire sera-t-elle vraiment invalidée ?
Publié le jeudi 3 avril 2014   |  Le Matinal




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Quel sort se réserve pour l’année scolaire en cours ? Les grèves se poursuivent, les négociations sont interrompues alors que le calendrier scolaire tire vers sa fin. La paresse a gagné les apprenants et les parents sont dans l’impasse.

Si du côté du gouvernement, on fait semblant de satisfaire à petit coup les revendications des travailleurs, les syndicalistes, de leur côté maintiennent la pression. La confusion devient grande au sein de l’opinion publique. Techniquement quelque chose est-il encore possible pour sauver les meubles ?


Apparemment, le gouvernement compte sur une baguette magique. Sinon, l’épée de l’année blanche plane et devrait tomber très prochainement si l’on se veut un Etat sérieux. L’Ecole béninoise a bouclé déjà 12 semaines de grèves sur les 36 prévues pour toute l’année académique.

Et si l’on tient compte du calendrier en vigueur, il ne reste que huit (8) semaines de cours, y compris les 15 jours de congé de pâques et les périodes de révision et d’organisation des examens et autres évaluations. La psychologie des apprenants n’est plus aux études. Tout est déjà gâté si l’on peut s’exprimer ainsi. Techniquement, l’année devrait être déclarée blanche. Au niveau de certains ordres de l’enseignement, les autorités ont déjà pris la mesure des choses.

Personne n’envisage l’année blanche, même si l’on n’est plus loin du pire. Dans l’enseignement supérieur, le calendrier a été déjà réaménagé en conséquence et l’année universitaire devra se poursuivre jusqu’en octobre. Au primaire et au secondaire, ça chuchote dans les coulisses ; mais rien d’officiel n’a été fait encore.

Pour ce qui est des dates de compositions aux examens, elles sont pour le moment maintenues. En tout cas, à l’Office du Bac, le mot « grève » n’est pas à l’ordre du jour. L’examen tient pour le mois de juin et on s’affaire déjà pour prendre les dispositions nécessaires. Mais, le gouvernement garde sa sérénité. Il compte sur une seule chose : ce n’est pas l’Unesco qui viendra décider de la couleur que l’année aura, même si elle est compétente pour faire une suggestion dans ce sens.

Félicien Fangnon

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