La richesse à tout prix, ce motif a conduit trois individus à aller au crime pour obtenir un organe humain. La recherche de potentiels preneurs de cet organe par ces individus les a conduits dans les filets du groupement nord de la gendarmerie nationale. Ils ont été présentés à la presse dans la soirée du lundi 8 avril dernier.
Les trois individus ont commis leur crime depuis le 1er Janvier dernier dans un village du Togo. Le crime a porté sur une femme qui est la tante de l’un des présumés coupables. Tout est parti d’un séjour à la prison civile de Parakou de l’un des individus. Ce dernier aurait eu la confidence dans cette prison qu’à base d’une bosse humaine il était possible par des manières occultes de se faire de l’argent et de devenir un richissime grâce aux pouvoirs magiques d’un magicien noir. Une fois sorti de la prison, celui qui a reçu la confidence en a informé certains de ses amis pour qu’ensemble ils puissent trouver cette recette qu’est une bosse humaine et qui pourrait changer le cours de leur vie. Il est tombé sur un de ces complices qui lui a indexé sa propre tante au village. Une première descente dans le village du groupe d’amis a alors été faite pour identifier leur victime. Après l’identification de leur celle-ci, le groupe s’est replié pour planifier la stratégie du meurtre. Un meurtre qui fut perpétré le 1er janvier alors que tout le monde était sorti de la maison ciblée, emporté par la ferveur et la joie de la nouvelle année. La pauvre femme fut alors envahie et assassinée à domicile. Ensuite, le corps aurait été transporté dans une forêt où il fut enterré après que sa bosse a été ôtée. Une fois en possession de la matière magique, machine à produire de l’argent, les individus ont aussitôt pris contact avec celui qui leur a fait la confidence de la transformation de la bosse en argent. Ce dernier a demandé une somme de 100.000F CFA pour aller déplacer le magicien noir. La somme lui fut aussitôt mobilisée par ceux qui rêvaient de se faire compter parmi les nouveaux riches du monde. Mais l’homme qui avait fait rêver le groupe s’est évaporé dans la nature après qu’il a pris la somme de 100.000F. Tout de suite, le groupe a compris que cet homme était un farceur. La résolution fut alors prise par le groupe de trouver un potentiel preneur de leur précieuse matière. Dans cette tractation où un membre de la communauté Ibo était de préférence, l’affaire est tombée dans les oreilles de la gendarmerie nationale. Le groupement nord de cette gendarmerie a aussitôt mis en branle sa stratégie pour mettre la main sur ses hors-la-loi. La cabale ne fut pas longue. Le groupement nord arrive à mettre la main sur ces hommes alors qu’ils s’apprêtaient à livrer leur précieuse recette au prix de 110 millions au lieu de 200 millions, somme de départ. Les trois hommes ont été pris avec à la main cet organe humain.
L’organe soustrait du corps de la femme depuis le 1er janvier gardait encore toute sa fraîcheur alors qu’il n’était pourtant pas mis au frais. Les bandits ont révélé le secret de la conservation aussi longtemps de la chair humaine. Ils ont expliqué qu’il suffisait de l’emballer dans un tissu blanc, d’y verser une bonne quantité de miel et d’emballer le tout dans des sachets noirs. Ces trois individus seront très prochainement présentés au procureur de la République près le tribunal de première de Parakou. Avec ces trois personnes, seront aussi présentées cinq autres personnes dont une femme avec un bébé au dos. Ces cinq personnes ont été interpellées dans un quartier de Parakou pour vente et consommation de chanvre indien dont une quantité a pu être saisie. Le commandant du groupement nord de la compagnie, Mohamed Sake a saisi l’occasion pour une fois encore invité les populations à plus de vigilance en leur sein et à une grande collaboration pour les aider à mieux assurer leur sécurité.