Depuis 2006 qu’il a pris les rênes du pouvoir d’Etat à ce jour, le chef de l’Etat estime avoir bénéficié de la grâce et de la bénédiction divine. C’est donc en guise de reconnaissance à l’œuvre du seigneur qu’il a rendu grâce, au stade de l’Amitié de Kouhounou, à travers un office religieux auquel de nombreux fidèles et dignitaires religieux ont pris part le samedi 5 avril dernier.
« Nous nous sommes retrouvés pour rendre grâce au seigneur Jésus. Le seigneur est grâce. Nous lui disons merci pour tout ce qui est arrivé au cours des huit ans de pouvoir. J’ai toujours vu la gloire et elle s’est exprimée à tout moment».
Par ces mots qu’il a prononcés en guise de remerciement à la fin de l’office religieux organisé samedi dernier sur l’esplanade extérieure du stade de l’Amitié, le président Boni Yayi a voulu expliquer le sens de cette initiative.
Une initiative qui répond aussi aux prescriptions bibliques, notamment l’épître de l’apôtre saint Paul aux Romains, chapitre 8, versets 26 et la première lettre aux Thessaloniciens, chapitre 5 verset 18. Ces passages bibliques, selon le pasteur Nazaire Hounkpadodé, président du Collectif des Eglises évangéliques du Bénin (CAEB) et les autres orateurs du culte organisé samedi dernier, demandent de rendre grâce en toute chose.
Selon eux, c’est la raison pour laquelle «le corps du christ» s’est mobilisé aux côtés du président Boni Yayi pour cet instant d’adoration.
Comme eux, plusieurs ministres du gouvernement comme Martial Sounton, Dorothée Kindé Gazard, Valentin Djènontin, Raphaël Edou, François Houessou, Naomie Azaria et Françoise Assogba de même que la directrice du cabinet civil du chef de l'Etat Véronique Brun Hachémè, y ont aussi pris part.
Ils ont donc fait de ce qu’on pourrait qualifier de «culte spécial en plein air», un moment de louange au cours duquel mille et une voix se sont élevées vers le ciel pour chanter des cantiques, et surtout danser à la gloire de Dieu.
Pour mieux accompagner la foule de fidèles, de dignitaires religieux et d’autorités au sommet de l’Etat dans cet exercice, plusieurs chantres et groupes musicaux ont été conviés. Qu’il s’agisse de la chorale de l’Université des assemblées de Dieu, du groupe musical Chandelier, de la chorale Sacerdoce royale, du groupe folklorique Tchinkounmè de l'Eglise protestante baptiste du Bénin, de celui de l’Eglise évangélique des affranchis, de l’Union des chrétiens artistes du Bénin, du groupe de fanfare de l’Eglise africaine du réveil….
Tous ont unanimement dans leur message, exprimé leur joie de magnifier Dieu pour tout ce qu’il a fait (de bien ou de mauvais) depuis huit ans.
L’enseignement tiré des livres bibliques lus en cette circonstance ne s’écarte pas non plus de cette réalité. Il invite le président Boni Yayi à reconnaître dans l’actif et le passif de ses huit ans de gestion à la tête du Bénin, l’œuvre de Dieu.
Fort d’un tel message, le président de la République voudrait lui alors «vivre d’espoir et d’espérance en Jésus», promettant que «le Bénin émergent c’est pour bientôt avec la gloire de Dieu».
