Le gouvernement béninois va amoindrir les coûts de la prise en charge de certaines des maladies à transmission vectorielle pour les couches les plus vulnérables, a annoncé lundi à Cotonou le ministre béninois de la santé, le Pr Dorothée Kindé Gazard.
Outre cette mesure, a-t-elle poursuivi, le gouvernement s'est aussi engagé à améliorer l'accès à l'eau potable pour l'ensemble de la population béninoise.
"Ces engagements pris par le gouvernement béninois s'inscrivent dans le cadre des mesures préventives pour lutter contre les vecteurs et les maladies à transmission vectorielle", a-t-elle expliqué.
S'expliquant à la cérémonie commémorative de la journée mondiale de la santé, axée sur le thème "les vecteurs et les maladies à transmission vectorielle", le Pr Kindé Gazard a estimé que plusieurs maladies dont notamment le paludisme, la fièvre jaune, l'onchocercose, la maladie de sommeil sont dites à transmission vectorielle et les insectes qui les transmettent sont appelés des vecteurs.
Elle a affirmé que la recrudescence et la réémergence de ces maladies à transmission vectorielle sont étroitement liées à un nombre non négligeable de facteurs, notamment les changements climatiques, la croissance démographique, la multiplication des gites larvaires autour des maisons et la résistance des vecteurs aux insecticides.
Ainsi, a-t-elle préconisé, pour lutter contre ces maladies, les mesures de prévention les plus efficaces sont surtout individuelles et concernent notamment la destruction des gites larvaires autour des habitations, l'usage des moustiquaires, surtout celle à longue durée d'imprégnation durable et le recours précoce aux service de santé lorsque la maladie survient.
"Ces mesures doivent nous rapprocher de l'objectif 'Personne au 21ème siècle ne devrait mourir de la piqûre d'un moustique, d'un phlébotome, d'une simulie ou d'une tique', en un mot d'une maladie à transmission vectorielle", a-t-elle souligné.