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Le Matinal N° 4326 du 7/4/2014

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8ème round des négociations Gouvernement/Syndicats : Yayi Boni bien marqué à la culotte
Publié le mardi 8 avril 2014   |  Le Matinal


Aéroport
© Abidjan.net par Atapointe
Aéroport FHB d`Abidjan: arrivée du Président de la République du Bénin, Yayi Boni pour une visite d`amitié et de travail en Côte d`Ivoire.
Mardi 11 mars 2014. Abidjan. Ph : Yayi Boni, Président de la République du Bénin


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Le 8ème round des négociations Gouvernement/Syndicats tenu hier lundi 7 avril 2014 à l’Infosec à Cotonou n’a pas connu d’avancée. A part la résurrection de l’ancienne commission de négociation gouvernement/syndicats dirigée par l’ex-Premier ministre Pascal Koupaki, pas de solution concrète face aux revendications des travailleurs. Ce faisant, la grève se poursuit.


La 8ème rencontre de crise Gouvernement/Syndicats s’est déroulée sur fond de tension. Au démarrage de la rencontre, les émissaires de Yayi Boni ont procédé à réinstallation de l’ancienne Commission de concertation et de négociation gouvernement/syndicats que présidait l’ex-premier ministre Pascal Koupaki. Elle doit connaitre de toutes les revendications des travailleurs. Ensuite, ils ont fait part des nouvelles tâches dévolues à cette Commission qui est désormais dirigée par l’actuel ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur, François Abiola. Après ce formalisme, la question brûlante de l’heure a été abordée. Selon le ministre d’Etat, François Abiola, le gouvernement se prononcera sur les revendications des travailleurs après le dépôt par la Commission de son rapport. Les partenaires sociaux ont rejeté cette proposition et exigé de la part des émissaires, un engagement ferme par rapport aux revendications en suspens, mais échec. « Lorsque les émissaires de Yayi nous ont parlés des nouvelles orientations de la Commission, nous avons refusé. Nous lui avons suggéré d’élaborer un chronogramme pour échelonner le paiement du point indiciaire 1.25 du traitement salarial au profit des enseignants et aussi un engagement ferme par rapport à la rétrocession des défalcations de 2012 sur le salaire du mois d’avril 2014. Mais on a constaté qu’il ne veut pas le faire » a fait remarquer le Sg adjoint de la Cgtb, Michel Kissi. Pour le Sg de la Cstb, Paul Esse Iko, le gouvernement a encore fait du dilatoire. Il trouve que le gouvernement s’oppose à prendre une décision ferme pour relever de leurs fonctions le préfet Placide Azandé et le commissaire central de Cotonou, Pierre Agossadou.

Poursuite de la paralysie et réplique à Ganyé

Face au refus du régime en place de prendre un engagement ferme pour régler les revendications des travailleurs, les Centrales syndicales réitèrent leur engagement à poursuivre la lutte. A la sortie de la rencontre, le Sg/Cstb, Paul Esse Iko confie qu’aucun répit ne sera accordé au gouvernement. Après avoir dénoncé les menaces proférées par le ministre Sounton au début de la rencontre envers les syndicats, il a invité les travailleurs à poursuivre la lutte jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Par rapport au message de l’archevêque de Cotonou, Antoine Ganyé demandant pardon aux syndicalistes, il a indiqué que les partenaires sociaux ne détiennent aucun pouvoir de décision. « C’est Yayi qui a le pouvoir de satisfaire les revendications des travailleurs en lutte. S’il prend aujourd’hui un engagement pour reconnaitre la jouissance des 25 % aux enseignants, je vais inviter les travailleurs à reprendre le chemin des classes le lendemain. Celui qui portera la responsabilité de l’année blanche, c’est Yayi » a-t-il confié

Claude Ahovè

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