Le premier Vice-président du parti « Conscience citoyenne », Bruno Kangni a passé en revue les 8 ans de gestion du président Yayi Boni dimanche 06 avril 2014 sur Océan Fm. A en croire ce comptable, de 2006 à ce jour, Yayi Boni a fondamentalement réussi à installer « la corruption morale ».
Selon Bruno Kangni, les 8 dernières années ont vu le taux de la corruption s’accroître au Bénin. La corruption a envahi tous les secteurs d’activités au Bénin. Cela reste une réalité qui a plombé tous les résultats des quelques actions de développement engagées. « Yayi a réussi à installer la corruption morale. Nos rois sont devenus aujourd’hui des roitelets qui marchent pour Yayi. Au Bénin, il n’y a que l’Eglise catholique seule qui résiste encore », a affirmé l’invité de l’émission « Cartes sur table » de ce dimanche sur Océan Fm. Le premier Vice-président du parti « Conscience citoyenne » montrera que le Chef de l’Etat s’est empêtré dans des faits de « haute corruption » qui l’ont sali. Il citera l’affaire Cen-Sad qui a fait perdre selon lui plus de 4 milliards F Cfa au Trésor public, l’affaire Icc-Services dont les responsables en complicité avec certains membres du gouvernement ont extorqué près de 150 milliards F Cfa aux populations alors que la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) avait donné l’alerte depuis 2008. Bruno Kangni a aussi rappelé l’affaire Machines agricoles ainsi que celle liée à l’avion présidentiel qui ont été elles aussi des gouffres financiers ayant pesé sur les contribuables béninois. Le dossier Programme de vérification des importations (Pvi), Nouvelle génération, les affaires politico-judiciaires tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat et tentative de coup de d’Etat ainsi que le concours frauduleux de recrutement d’agents au profit du ministère de l’Economie et des finances n’ont pas été occultés.
Yayi oublié un peu tôt…
L’invité de Ricardo Kpékou soulignera que non seulement Yayi Boni est au cœur de ces affaires sus évoquées mais il a encouragé une culture d’impunité qui reste le lit de dérapages qu’on continue d’observer dans la gestion des affaires publiques. « Il y a menace à la paix nationale. Et Yayi doit avoir le flair de savoir que ça ne va pas dans le pays », a-t-il déclaré. Bruno Kangni a par ailleurs martelé que le Chef de l’Etat gère comme s’il était le président d’une frange de Béninois. Un fait dangereux, a-t-il prévenu, qui pourra faire oublier un peu tôt Yayi Boni des Béninois après 2016.