« Malgré toutes les mesures prises pour décourager les fraudeurs, tous les candidats n’ont pas compris que l’Office du baccalauréat a une longueur d’avance sur eux dans la lutte contre les cas de substitution »Ainsi s’est exprimé lundi dernier Alphonse da Silva, Directeur de l’Office du baccalauréat lors du point de presse qu’il a donné à propos des préparatifs du baccalauréat session unique de juin 2014. Prévu pour démarrer le lundi 16 juin 2014, l’examen du baccalauréat qui a vu 110884 candidats inscrits contre 103050 en 2013 n’a pas encore livré tous ses secrets. Et au nombre des irrégularités constatées, on peut citer l’inscription des candidats par certains établissements non fonctionnels ou par des établissements à faible effectif, la préparation des candidats en cours du soir par des structures non autorisées, l’inscription au baccalauréat par certains établissements des élèves des classes de seconde et de première et la production de faux certificats par beaucoup de candidats libres. A cela, il faut ajouter d’autres cas de fraudes dont la substitution des photos des candidats. « Malgré le scanning des photos et la possibilité pour tout le monde de constater l’identité réelle du candidat sur le site de l’Office, il existe des candidats qui tentent encore de passer les mailles du filet de l’Office du baccalauréat. Pour le baccalauréat 2014, certains cas ont été découverts et confiés à la justice comme le cas d’un candidat du Ceg Hlassamè », a-t-il conclu.