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La Nation N° 5963 du 8/4/2014

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Situation sociopolitique nationale: La Convention patriotique des Forces de Gauche appelle à l’apaisement
Publié le mercredi 9 avril 2014   |  La Nation


Philippe
© La Nation
Philippe Noudjènoumè : le premier secrétaire du Parti communiste du Bénin, président de la Convention patriotique des Forces de gauche.


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Comme à son habitude, la Convention patriotique des Forces de Gauche n’a pas voulu garder le silence face à la situation sociopolitique qui prévaut actuellement dans le pays. Ainsi, elle a animé dans l’après-midi d’hier mardi 8 avril, par le biais de son président Philippe Noudjènoumè, un point de presse pour dénoncer…

La célébration de l’an trois du second quinquennat du chef de l’Etat, la situation de grève qui persiste et bloque une partie de l’administration publique, la non satisfaction des revendications des Centrales et Confédérations syndicales en ce qui concerne le limogeage du préfet Placide Azandé et du commissaire Pierre Agossadou, ainsi que la crise énergétique sont, entre autres, sujets abordés par le conférencier, Philippe Noudjènoumè. Après avoir déploré le «faste» avec lequel a été faite la célébration du troisième anniversaire de second quinquennat du chef de l’Etat le week-end dernier, Philippe Noudjènoumè a déploré la situation sociopolitique qui prévaut actuellement.

Pour lui, il y a une sorte de deux poids deux mesures qui règne d’autant plus que «le ministre Colette Houéto, l’ex directeur de la Sonacop, Expédit Houéssou, l’ex DG de la SBEE, ….. ont été limogés dans ce pays », a- t-il rappelé, en faisant remarquer que malgré tout ce qui se dit, les têtes des deux personnalités, réclamées, ne sont pas toujours tombées.

Il s’est demandé si seulement deux individus à qui on doit infliger une sanction pour des fautes commises dans l’exercice de leur fonction, doivent bloquer tout un pays. Ce sont des gens qui ont « violé l’article 19 de la Constitution en faisant verser le sang des citoyens en manifestation pacifique ».

Parlant de la crise économique, le président de la Convention patriotique des Forces de Gauche explique que les travailleurs n’ont plus aucune motivation, aucun enthousiasme au travail «du fait que l’effort n’est plus récompensé, les fruits de travail sont détournés … ».

C’est pourquoi, il exhorte le gouvernement et son chef à prendre conscience de la situation dans laquelle le pays vit et à corriger le tir.Il souhaite que les libertés soient garanties, qu’il y ait une gestion transparente et l’instauration de l’enthousiasme au travail. Philippe Noudjènoumè souhaite que des mesures d’apaisement comme l’octroi des 25% du traitement indiciaire aux enseignants, la sédentarisation des vacataires par leur recrutement à la Fonction publique, et surtout le limogeage du préfet et du commissaire soient prises dans un meilleur délai.

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