Les forces de l’ordre continuent leur traque contre le grand banditisme à Parakou. Après l’arrestation, il y a environ deux semaines des trafiquants d’organes humains à Parakou, c’est un autre réseau de faussaires qui vient d’être démantelé. Au nombre de trois tous de nationalité béninoise, ces hommes sans foi ni loi sont spécialisés dans la fabrication de faux billets.
A l’aide des clichés de billets de banque anglais et des produits chimiques toxiques cancérogènes, ils fabriquent leurs billets, qui à vue d’œil n’ont rien à envier aux liasses sorties de la BCEAO. Selon les propos d’un des faussaires, ils auraient acquis cette technique de fabrication de même que le matériel servant à la contrefaction de billets, d’un autre malfrat qui serait en cavale. Leur mode opératoire est tout simple. Une fois les faux billets tirés, ils essaient de les dissimuler dans les liasses de dix mille qui sont distribués par la suite aux bonnes dames pour l’achat des noix d’anacarde.
Plusieurs parmi ces femmes commerçantes de noix d’anacarde ont été victimes de cette situation et des plaintes parvenues à la compagnie de gendarmerie de Parakou ont permis au capitaine Boni Gomina de faire ses investigations. Les investigations ont abouti à l’arrestation d’un des malfrats depuis la semaine dernière. Après les aveux de ce dernier aux forces de l’ordre il fut déféré à la prison civile de Parakou. Les enquêtes se sont poursuivies et ont permis d’arrêter deux autres malfrats du même gang. Ils ont été présentés dans la journée d’hier lundi à la presse avant leur déferement devant le procureur de la république. Ce réseau aurait des ramifications dans plusieurs localités du Bénin. Et les enquêtes sont en cours pour les démanteler.