Les Centrales et confédérations syndicales des travailleurs du Bénin, qui ont déclenché le 7 janvier dernier une grève pour une amélioration de leurs condition de vie et de travail, se concertent depuis mercredi à Cotonou en vue de la levée de la motion de grève.
"Nous avons décidé de rencontrer nos éléments à la base, surtout les 36 syndicats de l'éducation qui sont affiliés à notre confédération syndicale, pour non seulement analyser la réponse du gouvernement face à nos revendications, mais aussi discuter de la levée de la motion de grève, afin de permettre aux élèves et étudiants de ne pas perdre l'année académique", a confié à Xinhua un haut responsable de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), sous le couvert de l'anonymat.
De sources syndicales, on a indiqué qu'il y aura jeudi une grande assise des centrales et confédérations syndicales pour définitivement lever la motion de grève de 72 heures par semaine.
Les responsables de l'Intersyndicale des enseignants du supérieur ont déjà décidé lors d'une assemblée générale, tenue mardi, de suspendre les grèves dans les Universités publiques du pays.
Lors d'une rencontre avec les leaders syndicaux, le 12 mars dernier, le président béninois Boni Yayi a réaffirmé sa volonté de leur restituer les défalcations opérées sur les salaires des mois de janvier et de février 2014 pour fait de grève.
Par ailleurs, le président Boni Yayi a accepté de relever le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) de 31.625 à 40. 000 francs Cfa.
Il a aussi promis d'étudier la demande des enseignants relative au bénéfice de revalorisation de 25% du traitement indiciaire.