Pour l’ex-porte-parole du Front d’action des syndicats des trois ordres de l’enseignement, Raouf Affagnon, cette décision de l’Etat d’organiser les examens du Baccalauréat en juin est une manière pour faire pression sur les syndicats afin qu’ils reprennent le chemin des classes.
Il estime que l’Etat est en train de blaguer en agissant ainsi ; car selon lui, les autorités doivent avant tout, réaménager le calendrier scolaire avant de parler d’examens. Il soutient que le gouvernement ne doit pas organiser les examens sans s’assurer que les programmes de cours ont été exécutés. « Pour l’heure, les élèves ont fait 11 semaines de cours.
Or, il en faut 36. Donc, il faut rechercher le complément. Et les épreuves ne peuvent être tirées que sur la base des cours dispensés. Il est impossible d’organiser des examens dans ces conditions », a-t-il confié. Ce faisant, dira-t-il pour conclure que l’Etat veut massacrer les élèves et faire porter la responsabilité aux enseignants.