Alassane SOUMANOU par son leadership est allé placer l’étendard du MESFTPRIJ au sommet de l’Himalaya.
Outre le côté festif de cette cérémonie de présentation de vœux, c’est aussi l’occasion pour les responsables en charge du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l’insertion des jeunes de faire ce mardi 29 Janvier 2013 le bilan des activités au cours des 12 mois passés. Dans le cadre de la consommation des crédits, le taux d’engagement est de 87,40% et celui d’ordonnancement est de 85,33%. Sur les infrastructures et équipements, le secrétaire général du ministère, Sylvain Fructueux AHO, a souligné que les réalisations ont fondamentalement contribué à l’amélioration de l’accès et des conditions d’enseignement et d’apprentissage grâce à l’augmentation des capacités d’accueil à travers les réhabilitations et constructions de nouvelles salles de classe et les acquisitions de divers matériels, aménagements et installations.
Selon ses propos, il s’agit, entre autres, de la construction de 1 008 salles de classes financée par le Fast-Track initiative-fonds commun budgétaire, la construction de 136 salles de classe sur financement du budget national, la construction de quatre laboratoires et de 6 blocs de latrines à 4 portes toujours sur budget national, l’acquisition de manuels scolaires au profit des collèges et lycées d’enseignement général et l’équipement de 100 établissement d’enseignement secondaire général, d’enseignement technique et la formation professionnelle.
Sur le renforcement du capital humain, il est noté la poursuite de la formation de près de 11 000 enseignants sous contrat local reversés en agence contractuels de l’Etat, la formation de 26 inspecteurs et de tous les conseillers pédagogiques, l’actualisation de cinq programmes de formation élaborés selon l’Approche par compétences (Apc) et la formation continue des professeurs intervenant dans les classes de terminales à l’utilisation des programmes et guides selon l’Apc.
Dans le domaine de la promotion de la scolarisation, en 2012, il est noté l’exonération des filles du secondaire général de la 6ème en 3ème des frais de scolarité pour environ 1 900 000 000 F Cfa, l’exonération des filles inscrites dans les sciences et techniques industrielles de 1/3 des frais de scolarité et la récompense des meilleurs filles aux examens nationaux. Le volet reconversion et insertion des jeunes, a permis de former plus de 200 jeunes dans divers métiers, l’identification de quelques métiers porteurs et l’élaboration d’un document de mise en œuvre des incubateurs dans les établissements de l’Etfp. En ce qui concerne le renforcement de la capacité d’accueil, il y a eu, la création et l’ouverture des lycées techniques industriels de Kandi, de Lokossa et le Centre de formation professionnelle de Dogbo, la création de 4 lycée agricole à Djougou, Savalou, Banikoara et Adjahonmé qui feront leur rentrée, en février prochain, et le démarrage des travaux de construction du lycée technique d’amitié sino-béninoise.
Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnel, de la reconversion et de l’insertion des jeunes, Alassane Djimba SOUMANOU a appelé tout son personnel, à plus de détermination dans la mission à eux assignés. Et d’ajouter : « Nous devons faire mieux que ceux qui nous ont précédé. Le Bénin compte, aujourd’hui, sur la formation professionnelle ».
Pour Fructueux Aho, les différentes réalisations des structures du ministère ont contribué à l’amélioration, d’une part, de la qualité de la formation au niveau des établissements et, d’autre part, des performances liées à la mise en œuvre du budget-programme du ministère, exercice 2012. En abordant les perspectives pour l’année 2013, il a soulevé la révision et la mise en œuvre des programmes basés sur les compétences pour mieux les adapter aux besoins du marché, le renforcement qualitatif des capacités des enseignants et formateurs, l’élaboration de la carte scolaire, la mise en œuvre d’une politique d’orientation des élèves et leur accompagnement entrepreneurial, l’élaboration et le mise en œuvre d’une politique de reconversion et d’insertion professionnelle, le redéploiement des inspecteurs pédagogiques dans tous les départements et la transformation des établissements d’enseignement technique et professionnel en centres de production et de prestation de service.
« Nous pouvons tuer l’exode rural, aller à la pêche des vendeurs de l’essence de la contrebande et des conducteurs de taxi-motos. Il n’est plus question d’avoir un diplôme qui ne vous ouvre pas les portes de l’emploi », a précisé, le ministre Alassane SOUMANOU. Tout en plaidant pour le changement des mentalités, il a déclaré que seul, le dialogue peut contribuer à trouver les solutions aux problèmes. « L’espoir est permis avec le dialogue fondé sur l’essentiel. Je ne fais pas des affectations politiques. Je suis venu dans ce ministère pour lui donner de la visibilité. L’école doit être au service de la communauté », a-t-il renchéri. Mieux, il a déclaré que les élus locaux ne sont pas les contrôleurs des enseignants, un rôle qui revient à l’inspection pédagogique.
Le secrétaire général du Syntraten, Aubin ADOUKONOU, a souhaité pour cette année, la clarification du paysage syndical, la relocalisation du ministère dans la tour administrative, le rétablissement des primes de requalification, le remboursement des retenues sur salaires pour fait de grève et le projet de réalisation du statut particulier du personnel administratif et scolaire.