Marketplace pour le renforcement des capacités : un marché d’opportunités pour la gestion durable des terres. #aCotonou

Économie

Marketplace pour le renforcement des capacités : un marché d’opportunités pour la gestion durable des terres.

Publié le mardi 16 avril 2013 | aCotonou.com

© aCotonou.com par DR
Lancement de la marketplace pour le renforcement des capacités en matière de gestion durable des terres.
Lundi 15 Avril 2013, Bonn, Allemagne. Le Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations-Unies pour la Lutte contre la Désertification Luc Gnacadja lance la marketplace des opportunités. Photo : Le Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations-Unies sur la Lutte contre la Désertification (UNCCD), M. Luc Gnacadja et le chef du programme de Renforcement des capacités au Secrétariat de l`UNCCD, M. Richard Byron Cox.

Voir tout l'album photo

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Dans le dossier

Lutte contre la désertification : la 11e session du comite de revue de la mise en oeuvre de la convention de l’ONU

Le Lundi 15 Avril, l’initiative Marketplace pour le renforcement des capacités en matière de gestion durable des terres a été lancée au Centre de Conférences de Bonn, en Allemagne. C’est Luc Gnacadja, le Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations-Unies pour la Lutte Contre la Désertification (UNCCD) qui a lancé le projet.
Dans cette initiative, l’expression Marketplace fait référence à un marché d’opportunités mettant en contact les personnes ayant besoin de connaissances en matière de gestion durable des terres et celles en détenant. La Marketplace est donc une plateforme internet innovatrice où des informations et expériences pertinentes sont collectées, stockées et partagées en relation avec le processus de lutte menée par l’UNCCD.
« Un tel échange d’informations est essentiel pour le développement durable », explique Luc Gnacadja, « or très souvent dans les rapports que nous recevons, les parties prenantes font référence au manque de capacités à fournir la connaissance rapidement, d’ou le besoin de mettre en place un mécanisme qui permette d’apporter l’information où on en a le plus besoin » ajoute le Secrétaire Exécutif de l’UNCCD.
A travers cette plateforme, les parties prenantes auront accès à des informations importantes telles que des opportunités de formations, des expériences à partager ou pourront offrir des informations qu’elles détiennent et pouvant renforcer les capacités.
Selon Luc Gnacadja, Internet est un parfait outil d’apprentissage. « Avec cet outil, n’importe qui dans n’importe quel village, qui dispose d’un accès à internet peut avoir accès aux informations fournies sur notre plateforme. Par exemple au Niger, 5 millions d’hectares de terres qui étaient dégradées, ont pu être régénérés grâce à des échanges d’informations. . Cette réalisation a eu un impact positif sur la sécurité alimentaire et sur la résistance à la sècheresse. Et cette technique a été partagée à travers des échanges « d’agriculteur à agriculteur. » Comment faire en sorte donc qu’un agriculteur vivant en Ethiopie ou au Swaziland ait accès à une telle technique ? C’est à cela que servira la Marketplace ».
Toutefois, la problématique qui vient à l’esprit face a ce projet, c’est justement la difficulté d’accès à Internet dans les zones reculées des pays en développement.
A cette préoccupation, le Secrétaire Exécutif de l’UNCCD répond que c’est en effet un aspect sur lequel se pencher, bien que 90% des pays signataires de la Convention disposent effectivement d’une connexion internet. Par conséquent, nous sommes sûrs que dans ces pays il y a un minimum de connexion pour permettre au moins la participation de l‘Etat. » Luc Gnacadja précise également que grâce au téléphone portable qui devient de plus en plus populaire dans les zones les plus reculées, l’accès à internet n’est plus un mythe. « Je donne l’exemple des pastoralistes Kenyans qui ont accès à des prévisions climatologiques et à des éléments dont ils ont besoin pour mieux gérer leur bétail. On se trompe souvent en pensant que la connaissance ne viendra que des institutions de recherche, a précisé M. Gnacadja, en faisant référence aux précieuses informations que les agriculteurs ou spécialistes d’un domaine particulier peuvent échanger entre eux.

Esther Tola, Envoyé spécial

Commentaires