En proie à une forte corruption dans son circuit administratif, le Bénin vient de prendre des mesures pour lutter efficacement contre le phénomène et, partant, libérer les victimes de leurs prédateurs.
Dans un communiqué rendu public, dimanche 13 avril 2014, les autorités béninoises ont détaillé les dispositions visant à mettre de l’ordre dans le rang des agents de l’Etat en charge de la sécurité nationale, ainsi qu’à apaiser les populations victimes.
Pratique illicite,la corruption est la perversion ou le détournement d’un processus ou d’une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le but, pour le corrupteur, d’obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, de bénéficier d’une rétribution en échange de sa bienveillance. Elle conduit en général à l’enrichissement personnel du corrompu ou à l’enrichissement de l’organisation corruptrice.
C’est donc en vue de bannir de sa société de telles pratiques que le Bénin agit, à l’image du Maroc dont les efforts déployés dans ce domaine, portent leurs fruits.
En effet, la presse locale a rappelé lundi, que les réformes mises en œuvre en matière de corruption par le Royaume chérifien, sont considérables et aident, bien évidemment, à la bonne gouvernance.
Cette dernière constitue, pour l’heure, le cheval de bataille des autorités béninoises qui travaillent à intégrer la transparence et la légalité dans le fonctionnement de l’Administration publique. Le but étant non seulement de faire avancer cette dernière sur la voie du progrès, mais également de participer à l’épanouissement et au développement de la population béninoise. Tout comme bien d’autres pays avant lui, le Bénin est en phase d’un processus anticorruption et entend déployer les moyens qu’il faut pour atteindre les objectifs escomptés.