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Le Matinal N° 4080 du 11/4/2013

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Opération « Djakpata » à Cotonou:Des toxicomanes arrêtés, armes blanches, motos et stupéfiants saisis
Publié le mercredi 17 avril 2013   |  Le Matinal




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24 consommateurs de drogue arrêtés ; des armes blanches, des motos et des stupéfiants saisis. Telle est la moisson résultant de l’opération conjointe menée par l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et de précurseurs (Ocertid) et la brigade mixte Gendarmerie/Police dans la matinée d’hier mardi 16 avril 2016 dans les quartiers de Scoa-Gbéto et Sikècodji à Cotonou.


Face à la presse, le Directeur de l’Ocertid, Marcellin Abbé a fait savoir que cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en application des recommandations du ministre de l’intérieur en ce qui concerne l’éradication des stupéfiants dans les milieux criminogènes. Il a précisé que cette opération va se poursuivre et s’étendre dans les villes environnantes dont Abomey-Calavi. « Après l’usage de la drogue, le toxicomane ne se contrôle plus. Il se sent capable de poser des actes criminels. D’où notre engagement à mettre fin au trafic des stupéfiants. Les couteaux et les objets tranchants saisis sur les lieux nous rassurent que nous avons affaire à des bandits. J’invite donc tous ceux qui s’adonnent à la consommation et au trafic de ces stupéfiants à y mettre fin car l’usage de la drogue est proscrit et puni par la loi », a lancé l’Officier de Police. A sa suite, le nouveau Directeur général adjoint de la Police, le Contrôleur général Nazaire Hounnonkpè, sera plus menaçant. Pour lui, la lutte contre le trafic des stupéfiants sera désormais plus corsée. A cet effet, il a fait savoir que tous les ghettos et milieux suspects seront nettoyés. Et pour réussir cette mission, il a invité les populations à dénoncer à l’Ocertid tous les lieux où se commercialise la drogue. « Que ceux qui commercialisent les stupéfiants sachent qu’ils ne sont pas en sécurité. Car leurs clients peuvent venir les tuer et ramasser leurs biens un jour. La lutte contre la drogue doit être une affaire de nous tous » a-t-il conclu.

Claude Ahovè

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