Le Syndicat indépendant des pharmaciens du Bénin (Siphab) conduit par son président Sidikh Joachim et le Syndicat national des pharmaciens du Bénin (Synphab) dirigé par Ismaël Onifadé étaient au cabinet du président de l’Assemblée nationale hier. Les échanges ont tourné autour des textes qui régissent la profession de pharmacien et la campagne médiatique menée par le Conseil national de l’ordre des pharmaciens contre le ministre de la santé.
Sur le premier point, les deux syndicats ont plaidé pour l’actualisation des textes pour le bonheur de la corporation et en vue de faire face à de nouveaux défis nationaux et sous régionaux. Quant au second point, les hôtes du professeur Nago ne se reconnaissent pas à travers ces campagnes médiatiques. A la sortie de l’audience, ils ont signé un communiqué conjoint pour donner leur position sur la question. (Lire le communiqué ci-dessus publié)
Thobias G. Rufino
(Br Ouémé/Plateau)
(Ci-dessous le communiqué des deux syndicats)
Communiqué conjoint des deux syndicats du secteur pharmaceutique
Depuis quelques temps, le Conseil national de l’ordre des pharmaciens mène une campagne médiatique désobligeante à l’endroit de l’autorité qu’est le ministre de la santé.
Dans le même temps, la présidente du Conseil national de l’ordre tient des propos diffamatoires contre tous les pharmaciens promoteurs des sociétés grossistes que sont : Promopharma, Medipharm et UBIpharm.
Dans un récent communiqué de presse, l’inter-ordre des professionnels de la santé récemment créé pour la circonstance, se prévaut d’être une institution de la République. Nous rappelons que les ordres sont tenus à des obligations de retenue et de réserve vis-à-vis du pouvoir central, représenté par le ministre de tutelle.
Cet inter-ordre n’engage que ceux qui l’ont inventé et créé car les pharmaciens ne se retrouvent aucunement dans cette structure.
Nous saisissons cette occasion pour dire à l’opinion publique que toute cette agitation du Conseil national de l’ordre des pharmaciens relève simplement des problèmes ayant pour nom :
conflit d’intérêt,
délit d’initié,
position de juge et partie.
Nous sommes venus à l’Assemblée Nationale parce que la plupart des textes qui régissent notre profession méritent d’être actualisés pour 3 raisons essentielles :
1- Ils sont anciens
2- Nous avons à faire face à de nouveaux défis nationaux
3- Nous avons à faire face à de nouveaux défis sous régionaux.
Ont signé :
Le président du Siphab
Sidikh Joachim
Le président du Synphab
Ismael Onifadé
Incendie à Lokossa