Suites aux informations faisant état de leur destitution du bureau du Front d’actions des syndicats des trois ordres d’enseignement, les deux porte-parolessont montés au créneau, hier, mardi 14 Avril à la Bourse du Travail.
Lucien GlèlèLanganfin et Fabrice Hounsounou ont porté un démenti formel aux manipulations et à l’intox dont certains membres du front ontfait écho dans la presse. Ils ont porté à la connaissance de l’opinion publique, le caractère manipulé de ce comportement dont leurscollègues, camarades de lutte ont fait montre dans la presse.
La mise sur pied d’un bureau dit transitoire du front viole littéralement, selon eux, les textes. Regrettant la situation, ils ont appelé les militants à l’apaisement en précisant qu’ils restent et demeurent les porte-paroles légitimement élus par les enseignants. Par Ailleurs, ils rassurent les enseignants que les revendications sur les 1.25 et la question de la sédentarisation des enseignants vacataires sont suivies de prêt et connaitront sans doute un dénouement.
Communiqué de presse signé de Fabrice HOUNSOUNOU et de Lucien Glèlè LANGANFIN
Le bureau du Front s’est réuni ce jour mardi 15 avril à la Bourse du travail pour éclairer l’opinion publique suite à l’amalgame orchestré par un groupe de secrétaires généraux dont les suffrages étaient tombés dans la minorité absolue lors du vote ayant conduit à la décision de suspension de la motion de grève du front le 18 mars 2014.
Tout en félicitant les enseignantes et enseignants pour avoir observé le mot d’ordre de suspension de la motion de grève, le Front tient à faire les clarifications suivantes :
1- Conformément au code de conduite du Front et aux usages, la conférence des secrétaires généraux est convoquée par le secrétaire administratif du bureau sur instruction des porte-paroles.
2- La réunion ayant conduit à la mise sur pied d’un bureau dit transitoire du Front viole littéralement la procédure citée supra. Par conséquent, tous actes qui en sont issus, sont nuls, de nul effet et n’engagent que leurs auteurs et commanditaires.
3- Le Front rappelle que la décision de suspension en date du 18 mars 2014 de la motion de grève a été prise à l’issue d’un vote démocratique auquel ont pris part tous les secrétaires généraux présents ou représentés à la conférence des Secrétaires généraux.
4- La cabale entretenue depuis lors contre le porte-parole, Lucien Glèlè Langanfin et certains secrétaires généraux, n’est que l’expression d’une méchanceté gratuite. Les raisons de cet acharnement sont à rechercher dans les manipulations politiques et la guerre de leadership.
Au regard de tout ce qui précède, le Bureau du Front rassure les enseignantes et enseignants qu’il reste déterminé à poursuivre la lutte en vue de la satisfaction totale des revendications spécifiques en l’occurrence le 1.25 et la question de la sédentarisation des vacataires.