Cinq cent jeunes garçons et filles entrepreneurs, prennent part, ce vendredi 18 avril 2014, à la foire de l’entreprenariat social dans l’Amphi Idriss Débi Itno de l’Université d’Abomey-Calavi où près de quarante Associations et Entreprises sélectionnées entendent exposer leurs produits et services en créant de la valeur.
Organisée par la Mission Américaine au Bénin, en collaboration avec l’Ong Young Leaders Corporation et la Commission Entreprenariat du Conseil des Jeunes de l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique près le Bénin, cette foire permettra, entre autres, d’impulser la dynamique de l’engagement des Jeunes à l’ entreprenariat social et au développement communautaire ainsi que d’encourager l’esprit d’innovation et d’idées créatives mis à profit volontairement et bénévolement.
Avec la crise économique mondiale aujourd’hui, l’entreprenariat social est né et permet aux jeunes de créer de la valeur à travers les petites entreprises qui tiennent compte des réalités sociales et environnementales.
Partout l’on observe que ce mouvement se développe sous forme d’Association de coopération et de mutuelle n’ayant pas de cadre juridique adéquat pour éviter les impôts et taxes auxquels les entreprises doivent faire face.
Pour Barbara Macon, déléguée de la commission entreprenariat du conseil de l’Ambassadeur des Etats-Unis près le Benin, l’entreprenariat social consiste à créer une activité économique viable pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux à travers la croissance verte.
Les entreprises sociales permettent d’optimiser les dépenses publiques en créant plus d’emplois partout et pour tous. Selon Mlle Barbara, ce système permet de réguler le gâchis à grande échelle qui se fait dans les grandes entreprises et dans les services publics, tout en permettant de lutter efficacement contre le chômage en créant de nouveaux emplois.
«Les entreprises sociales sont des entreprises à finalité sociale, sociétale ou environnementale et à but lucratif limité. Elles cherchent à associer leurs parties prenantes à leur gouvernance», a expliqué à la presse Barbara Macon.
