Un atelier régional du Réseau chimie et modélisation ouest-africain se tient au Bénin du 16 au 18 avril. Ce sont les locaux de l’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi qui sert de cadre à cette rencontre qui regroupe les universitaires venus de plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine.
La Sociétéouest-africaine de Chimie (SOACHIM) qui vient de célébrer ses 20 ans d’existence est une société savante qui regroupe les chimistes ressortissants des pays de l’UEMOA.
Depuis quatre ans, elle s’est organisée en réseaux thématiques tels que le Réseau matériaux ouest-africains, le Réseau substances-bioactives ouest-africain, le Réseau sciences agroalimentaires ouest-africain et le Réseau chimie et modélisation ouest-africain.
Des réseaux qui permettent de mieux conduire les activités de recherche, synonymes de contribution à la valorisation et à l’innovation en matière de transformation qualitative et quantitative des productions agro-sylvo-pastorales des pays de l’espace UEMOA.
Après son colloque sur les substances naturelles axé sur les huiles essentielles, c’est le Réseau chimie et modélisation ouest-africain qui organise un atelier de mise en orbite.
Selon les organisateurs, la chimie théorique est l’alpha et l’oméga de la chimie. Dans son mot de bienvenue, le professeur Dominique Sohounhloué est revenu sur les objectifs qui ont présidé à la création de la SOACHIM.
Il s’agit de promouvoir une dynamique et une synergie d’actions pour le développement des sciences chimiques. «La SOACHIM a son label désormais admis dans la communauté scientifique africaine voire internationale et les superlatifs pour qualifier ses actions ne manquent pas», a reconnu le secrétaire général de l’Université d’Abomey-Calavi, Léon Bio Bigou.
Pour lui, la SOACHIM revendique pour les pays de son espace, un système de recherche éducatif performant et compétitif, un système de recherche scientifique modernisé doté d’un plateau technique complet. «Elle est une ambition, une vision pour notre sous-région dont la réalisation passe par un renforcement régulier du sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique».
Il ajoute par ailleurs, que c’est le seul outil d’intégration en Afrique de l’Ouest francophone qui a réussi et a pu perdurer et résister à toutes les tempêtes observées çà et là. Le SG/UAC a conseillé que la SOACHIM s’aligne davantage sur les normes internationales de gouvernance afin de rendre plus aisée la mobilité des enseignants-chercheurs dans l’espace qu’elle couvre.
En procédant à l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Salifou Sahidou, a salué tout l’effort fait par la SOACHIM. Il dit croire en ses capacités à réussir la renaissance de la recherche dans la sous-région.
