Un incendie s’est produit vers deux heures du matin mardi 16 avril 2013 au quartier Tchicomey, dans la ville de Lokossa. Bilan : cinq morts et des dégâts matériels. Pour l’heure, les causes du sinistre ne sont pas encore connues.
Corps calcinés, motos carbonisées, meubles et arsenal culinaire réduits en cendre. Ce sont là les dommages causés par l’incendie hier matin à Tchicomey. Selon l’occupant de la chambre consumée, Bruno Agbodjagli, responsable à l’informatique à la Soneb Mono-Couffo, le drame s’est produit autour de 2 heures du matin. « J’étais dans la chambre à coucher avec mon épouse. Le bébé qu’elle porte actuellement a commencé par tousser. Elle s’est dirigée vers le salon pour lui chercher un produit. Elle revient me dire qu’elle n’a pas trouvé le produit. Quelques instants après, une fumée assombrit le salon et on pouvait plus voir quoi que ce soit. Nous avons pu nous échapper en nous servant d’une échelle croyant que ceux qui étaient dans le salon pouvaient trouver eux aussi, une issue pour s’échapper. Mais malheureusement, les cinq enfants dont deux jumeaux de 5 ans ont vu leur séjour écourté sur la terre », a-t-il précisé. Il faut noter que 11 personnes étaient couchées dans la chambre ; Bruno Agbodjagli, son épouse, sa belle-sœur et d’autres personnes proches. La belle-sœur d’Agbodjagli, Elydie Gbaguidi, assistante sociale nouvellement affectée dans la Commune de Toviklin, a perdu tous ses trois enfants dans le drame. Interrogée, elle s’en remet à Dieu. Chose curieuse et drastique, son aîné, âgé de 15 ans actuellement en classe de première, a péri en plus de ses sœurs. Le commandant du Groupement des sapeurs pompiers de Lokossa, le lieutenant Marc Sêwlan Behanzin retrouvé sur les lieux, a expliqué qu’à son arrivée sur le terrain, il a vu dans la chambre, une lanterne projetée à quelques mètres des motos garées. Le Commandant des Sapeurs pompiers affirme que ses éléments n’ont pas été vite saisis. Il a profité de l’occasion pour exhorter la population à prendre des mesures appropriées pour ne pas être surpris au dernier moment. Il a demande ensuite à la population de saisir le groupement des sapeurs pompiers pour éviter ces genres de situation. Il faut préciser que les corps inanimés sont rapatriés dans leurs localités respectives pour les funérailles appropriées.
