Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Adjinakou N° 2380 du 6/2/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Reprise des classes : entre querelles syndicales et souffrances des élèves
Publié le vendredi 18 avril 2014   |  Adjinakou


Les
© La Nation par DR
Les élèves des établissements publics


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

En dépit de la suspension de la grève par quatre des six centrales et confédérations syndicales en grève depuis janvier 2014, des doutes persistent sur la réouverture effective des classes dès la fin des congés la semaine prochaine. Alors que les responsables syndicaux entretiennent de petites querelles qui mettent à mal le sort de l’année scolaire en cours, les élèves et les parents peinent à surmonter leur détresse. La question est de savoir si les enseignants sauront prendre leurs responsabilités pour l’intérêt général du pays ?

Il y a encore une semaine, on était à mille lieux de s’imaginer que ces leaders syndicaux qui tenaient mordicus au limogeage de Placide de Azandé et Pierre Agossadou, aux 25% à accorder à tous les fonctionnaires bénéficiaires, et autres, allaient déposer les armes sans avoir gain de cause. Mais des conséquences de la grève et ses enjeux semblent avoir eu raison des quatre organisations syndicales (Cgtb, Csa-Bénin, Cosi-Bénin et Cspib) qui disent avoir levé leur motion non seulement pour prouver leur bonne foi, mais aussi dans l’intérêt des élèves et leurs parents dont les cris de détresse ne cessent de se multiplier. Sauf que les responsables des confédérations et centrales syndicales en grève ne parviennent pas encore à harmoniser leurs positions. Pendant que les Uns prônent l’intérêt général de la nation, les autres dénoncent une trahison et invitent la base à boycotter l’appel à la reprise des classes.

Contre-pieds
Dans ce cafouillage, certains acteurs des bases syndicales disent ne pas être associés à cette opération. Sur les six centrales et confédérations en mouvement, deux résistent encore. Il s’agit de la Cstb de Paul Essè Iko, et la Fésyntra-Finances, qui dépend uniquement du secteur des finances. Sans compter l’autre aile du Front d’actions des trois ordres de l’Enseignement qui a rejeté la suspension de la grève par l’aile Lucien Glèlè Langanfin. Les jusqu’au-boutistes tiennent aux modalités de jouissances des 1,25 contenus dans le décret 2011-505 du 5 août 2011 portant institution d’un coefficient de revalorisation des indices des agents de l’Etat, aux sanctions à accorder aux agents incriminés dans les concours annulés, au limogeage de Azandé et Agossadou. La base syndicale de Porto-Novo a affiché sa désapprobation et rejette catégoriquement l’appel des secrétaires généraux signataires de cette suspension de la grève.


Sauver l’année !


A bien y voir, le sursaut de Pascal Todjinou de la Cgtb et ses autres alliés permettra à coup sûr de sauver l’année scolaire et donc de répondre favorablement à l’appel des élèves et des parents d’élèves. Même d’il est à regretter que la suspension de la grève intervienne sans la reprise effective du moindre acte matériel par le gouvernement, on peut bien remarquer que ces responsables syndicaux veulent éviter au Bénin une année blanche scolaire. Mais qu’en est-il des autres syndicats qui trainent encore les pas ? Quelles sont les motivations de ces derniers ? En attendant de le savoir, il est urgent que l’Ecole béninoise rouvre ses portes et que le gouvernement poursuive les négociations pour le dégel total de la crise sociale au Bénin.


Marc Gbaguidi

 Commentaires