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La Presse du Jour N° 1860 du 5/4/2013

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Dernière édition de Africa’s Pulse : Malgré la forte croissance, la pauvreté ne diminue pas en Afrique
Publié le mercredi 17 avril 2013   |  La Presse du Jour




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La Banque Mondiale a organisé, hier lundi 15 avril 2013, une conférence sur le dernier rapport d’Africa’s Pulse. Il y est indiqué que le continent africain est toujours enclin à la pauvreté malgré sa forte croissance économique.
La situation de l’Afrique a été exposée. A travers un communiqué de presse, les grandes lignes du constat ont été énumérées par la Banque mondiale. Elle a affirmé qu’après plus d’une décennie de forte croissance, l’Afrique a été en mesure de réduire la pauvreté sur le continent mais de manière insuffisante. En effet, selon les données du nouveau rapport de la Banque Mondiale, en 2012, environ un quart des pays d’Afrique aurait connu une croissance supérieure ou égale à 7%. Ceci grâce à l’accroissement des investissements privés et à la croissance des dépenses de consommation favorisée notamment par un recul de l’inflation et un meilleur accès aux crédits. Au rang des pays connaissant la croissance la plus rapide au monde figurent la Sierra Léone, le Niger, la Côte-d’Ivoire, le Libéria, l’Ethiopie, le Burkina-Faso et le Rwanda, a précisé ledit rapport dont l’auteur principal est l’économiste en chef pour la région Afrique de la Banque Mondiale, Shanta Devarajan. L’Institution de Bretton Woods a justifié cette réduction insuffisante de la pauvreté en Afrique par le déficit persistant en électricité, le faible taux d’emplois, l’insécurité alimentaire notamment au Sahel et dans la Corne de l’Afrique, puis l’absence d’opportunités susceptibles de réduire significativement la pauvreté et d’améliorer la qualité de vie des familles et communautés africaines. De ce fait, le vice-président de la Banque mondiale, Makhtar Diop a estimé que cette nouvelle estimation qui place la croissance de l’Afrique au-dessus de la moyenne mondiale n’exonère pas le continent d’une plus forte production agricole et énergétique ainsi que d’une amélioration des secteurs de la santé et de l’éducation, gages de son développement futur. Par ailleurs, la Banque Mondiale exhorte également les dirigeants africains à renforcer la collecte de statistiques sur le continent afin de permettre à leurs citoyens de mieux mesurer et surveiller la progression de leur développement en vue d’en analyser les raisons d’échec ou de succès. Toutefois, elle conclut que l’avenir de l’Afrique promet une croissance encore plus vigoureuse, une pauvreté très amoindrie et une prospérité commune si elle parvient les années à venir à relever les défis socio-économiques s’imposant à elle.

Monaliza Hounnou (Stg)

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