Le Onze national béninois entame les préliminaires de la Can 2015 en mai prochain. Ce marathon devrait les conduire à Maroc 2015. Mais, il faudra batailler dur pour accéder aux groupes finaux et peut-être valider le ticket parmi les quinze meilleurs continentaux pour se joindre au Maroc, pays organisateur.
Contrairement aux éditions précédentes et aux modes de qualification pour la Can, la Confédération africaine de football (Caf) a instauré un nouveau système pour cette édition qui désavantage énormément les nations qui n’ont pas joué les deux dernières Can. C’est le cas du Bénin. Pour valider leur ticket pour la Can qui se joue en terre marocaine, Didier Ollé-Nicolle et ses poulains auront fort à faire.
C’est un long périple qui va commencer par deux préliminaires en aller et retour. Il faut d’abord éliminer le premier adversaire dès le mois de mai prochain puis juste après retrouver un autre plus coriace pour accéder cette fois-ci aux groupes. A partir de là, le Onze national béninois, s’il se qualifiait pour le tour final, va retrouver les 21 meilleures nations africaines de ces deux dernières années et surtout les équipes qui étaient aux deux dernières Can au Gabon, en Guinée Équatoriale et en Afrique du Sud.
Si le Bénin se qualifie, il fera partie d’un groupe serré de 07 nations issues des tours préliminaires qui vont s’ajouter à celles exemptées de cette phase parce que supposées plus fortes. Le modèle utilisé est le classement Fifa et la participation aux deux dernières Can. Il sera procédé à un nouveau tirage au sort pour répartir les 28 équipes en 07 poules de 04.
Les deux meilleures équipes de chaque groupe sont qualifiées directement pour la plus grande compétition continentale. Il restera une place qui sera réservée au meilleur troisième des 07 groupes de 04. Ces quinze formations vont se joindre au Maroc, pays hôte de la compétition dès janvier 2015.
Tel que le schéma se présente, les données ont changé et le Onze national béninois devra batailler énormément pour contourner chaque obstacle et se retrouver dans un premier temps au sein de l’élite continental et bousculer la hiérarchie pour valider une nouvelle fois son ticket pour la Can. Il y a de la place pour la formation béninoise, mais ce ne sera pas du tout une mince affaire pour Sessègnon et ses coéquipiers.