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La Presse du Jour N° 2119 du 23/4/2014

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Tension sociale : Martin Assogba appelle les enseignants à sauver l’année scolaire (Sauver l’enfant, l’espoir de demain)
Publié le jeudi 24 avril 2014   |  La Presse du Jour


Martin
© Autre presse par DR
Martin Assogba, président de l’Ong Alcrer


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M. Martin Assogba, Président de l’Ong Alcrer, s’est prononcé hier, mercredi 23 avril 2014, sur la crise sociale sur fond de débrayage dans les établissements scolaires qui secoue le Bénin depuis bientôt quatre mois. C’était à la faveur d’un point de presse qu’il a donné au siège de l’Ong à Mènontin (Cotonou).

Le cri de cœur de M. Martin Assogba a été lancé en présence de certains responsables syndicaux, notamment M. Pascal Todjinou de la CGTB et M. Christophe Dovonou de la CSPIB. Dans ses propos, M. Martin Assogba qu’on connait pour son franc-parler a condamné avec la dernière rigueur la répression sanglante de la marche organisée par les travailleurs le 27 décembre 2013 pour protester contre l’insécurité grandissante, la violation permanente des libertés publiques et la proclamation par le gouvernement des résultats du concours frauduleux organisé par le ministère de la fonction publique au profit du ministère de l’économie et des finances.

Partant du fait que le gouvernement a satisfait cinq des sept revendications des travailleurs qui ont décidé de paralyser l’administration publique et les écoles depuis bientôt quatre mois, le Président de l’Ong-Alcrer a saisi l’opportunité de sa sortie médiatique pour féliciter toutes les confédérations syndicales qui, à travers leur lutte, ont su faire capituler le gouvernement sur la question essentielle des libertés publiques où il est constaté avec bonheur que toutes les composantes de la société civile peuvent aujourd’hui manifester librement sans être inquiétées.


« L’Ong-Alcrer qui, à travers son Président, a failli perdre sa vie le 9 décembre 2013, dans une tentative d’assassinat planifiée et exécutée par des inconnus, reconnait que les responsables syndicaux ont raison sur toute la ligne par rapport à leurs justes et légitimes revendications.

Mais si tout le monde s’accorde à reconnaitre la justesse et la légitimité de la colère des syndicalistes, la grève prolongée dans le secteur de l’éducation commence sincèrement à agacer les populations qui sont hantées par le spectre d’une année blanche dont la réalité pourrait anéantir les lourds efforts financiers et les sacrifices consentis par de nombreux parents », a dit M. Martin Assogba. Pour lui, tout doit être fait pour ne pas pénaliser et prendre en otage, en lieu et place de certaines autorités à divers niveaux, responsables de la barbarie policière du 27 décembre 2013, les innocents enfants.

La seule manière pour préserver le droit à l’éducation et à l’instruction de ces innocents enfants est, selon le Président de l’Ong-Alcrer, la reprise sans condition des activités pédagogiques à partir du 24 avril 2014 à 08 heures et ce, par tous les enseignants, pour le bonheur de tous les apprenants et des parents encore anxieux. « Ceci sauverait notre pays de l’analphabétisme et du sous-développement », a dit le Président Assogba pour qui les enfants instruits et bien éduqués constituent les espoirs de demain.

Sauver l’année scolaire
Tout en remerciant les secrétaires généraux de la Csa-Bénin, de la CGTB, de la Cosi-Bénin, de la CSPIB et de l’intersyndicale des enseignants du supérieur pour leur sens élevé du devoir et pour avoir eu, malgré toutes leurs souffrances, le courage de suspendre leur motion de grève aux fins de sauver l’année scolaire 2013-2014 et de permettre au gouvernement de rapidement organiser les divers examens prévus pour les apprenants à tous les niveaux, le Président de l’Ong-Alcrer a invité le gouvernement du Dr Boni Yayi à ne pas dormir sur ses lauriers et à saisir l’occasion que lui offrent les syndicalistes pour donner satisfaction aux organisations syndicales par rapport aux deux point de revendication en attente.

Il s’agit notamment de l’extension de la l’application de la mesure de 1,25 % aux enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire à l’instar des autres fonctionnaires qui jouissent déjà de cet avantage depuis 2011. « Au cas où le gouvernement persisterait dans du dilatoire ou dans de la mauvaise foi, nous n’hésiterons pas à soutenir à visage découvert les secrétaires généraux des confédérations syndicales », a averti le Président Martin Assogba.


Affissou Anonrin

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