Le président de l’Association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme (Alcrer), Martin Assogba milite pour sauver l’année scolaire en cours. Pour cela, à la faveur d’une conférence de presse tenue mercredi 23 avril 2014 au siège de l’Ong, il a invité tous les enseignants à reprendre les chemins de l’école.
« L’Ong Alcrer appelle les enseignants à reprendre les activités pédagogiques ce jeudi pour le bonheur de tous les apprenants et des parents encore anxieux. Ceci les grandirait et sauvera notre pays de l’analphabétisme et du sous-développement. Puisque nos enfants instruits et éduqués sont nos espoirs de demain pour bâtir le Bénin », a-t-il indiqué. Pour lui, même si tout le monde s’accorde à reconnaître la justesse et la légitimité du combat des syndicalistes bastonnés le 27 décembre 2013, « la grève prolongée dans le secteur de l’éducation commence à agacer les populations hantées par le spectre d’une année blanche ». Une remarque qui l’a d’ailleurs amené à féliciter la Csa-Bénin, la Cgtb, la Cosi-Bénin, la Cspib et l’intersyndical des Universités du Bénin qui ont suspendu leur motion de grève après la satisfaction par le gouvernement de cinq (5) points sur les sept (7) que compte leur plateforme revendicative. Mercredi, Martin Assogba a également appelé le gouvernement à donner suite aux revendications restantes notamment l’extension de l’application de la mesure de 1,25% aux enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire. « Au cas où le gouvernement persisterait dans du dilatoire ou de la mauvaise foi, nous n’hésiterons pas à soutenir les Secrétaires généraux des confédérations syndicales en son temps », mettra-t-il en garde.