Plus rien ne sera comme avant, est-on tenté de dire suite au processus de rupture de 5 médecins sous contrat de « prestation de service » sur 20 au Chd-O/P. Pour preuve, ces derniers ont osé dénoncer le contrat qui les régit à l’hôpital de Porto-Novo. Pour ce faire, le premier responsable de la maison Charlemagne Pedro, a scellé leur sort.
Malheureusement, ces derniers, n’arrivant pas à se donner raison, ont décidé aux dernières nouvelles d’adresser au directeur Pedro, une lettre de demande d’excuse en début de cette semaine. En effet, la base du conflit est une réclamation de primes accordées à la vingtaine de médecins sous contrat de « prestation de service » au début de leur contrat, puis supprimées après un premier paiement. Selon nos investigations, c’est par erreur que ces médecins ont été comptabilisés dans le paiement de primes tout comme c’est le cas de leurs collègues Agents permanents de l’Etat. Ceux-ci, n’y avaient pas droit apprend-t-on de sources dignes de foi quand on sait qu’ils sont régis par un contrat de « prestation de service ». Car en réalité, ils ne sont que recrutés tels. Cette forme de recrutement est due à plusieurs raisons. Selon nos investigations, le processus de reversement du personnel des hôpitaux engagé par l’Etat béninois depuis 2008 interdisait de nouveaux recrutements. Cette interdiction n’étant jusque-là pas levée, faudrait-il laisser l’hôpital sans médecins ? L’autre raison qui justifie le recrutement sous contrat de « prestation de service » serait le départ à la retraite de certains médecins et la mutation d’autres. Là encore, « combien de temps faut-il attendre pour doter l’hôpital de médecins ? », s’est interrogé l’administration de l’hôpital. C’est bien cette situation qui a conduit à un recrutement d’une vingtaine de médecins sous contrat de « prestation de service ». Mais que ceux-ci sous une quelconque manipulation en viennent à dénoncer leur propre contrat, il faille alors procéder à sa résiliation, a-t-on appris du côté de l’administration. Aux dernières nouvelles, on apprend que grâce à l’intervention de l’organe en charge de la gestion des situations conflictuelles au niveau des médecins, les 5 médecins ont adressé une lettre d’excuse à l’administration.
A suivre…..