Il nous revenu que dans la journée d’hier jeudi 24 avril 2014, un individu s’est donné la tâche de s’acheter un nombre important d’exemplaires de la parution de ce jour-là auprès de nos distributeurs. Ce qui nous a fait croire qu’il va en assurer une large distribution vu la principale information qui y est publiée. Mais erreur ! En réalité, il s’est avéré que c’est un nervi du pouvoir en place qui était en mission pour empêcher l’accès à l’information des populations sur le dossier Nocibé qui défraie actuellement la chronique dans les colonnes de votre journal Le Matinal.
Pour s’en convaincre, il nous a été loisible de constater que le dispositif de contrôle de distribution de votre journal ces derniers jours a payé.
En effet, depuis la publication du dossier Nocibé, il nous est revenu que dès 11h ou 12h, les exemplaires de votre journal Le matinal ne sont plus disponibles dans les kiosques à journaux à Cotonou. C’est ainsi que la direction du journal a mis en place dans la matinée d’hier jeudi son dispositif de contrôle qui a permis de mettre la main sur l’individu qui s’est payé une quantité importante du journal qu’il a, non seulement, déversé dans la lagune de Cotonou mais, aussi procéder à l’incinération de quelques exemplaires qu’il a acquis. Nous l’avons fait interpeller par les forces de sécurité publique qui l’ont finalement élargir au motif qu’il est le propriétaire des journaux brûlés une fois qu’il les a acquis.
A travers cet acte, il ne serait pas exagéré d’affirmer que le pouvoir en place utilise toutes les stratégies les plus sordides pour empêcher les lecteurs ou mieux les citoyens béninois de découvrir ce dossier puant pour lui. C’est la peur qui le pourchasse mais, nous irons jusqu’au bout.