Comme annoncé, Gbessi Zolawadji et son groupe de « Agbaza rénové » ont offert aux populations de Dornormadi, une région située dans la commune d’Agbozume au Ghana, deux géants concerts live. C’était dans le week-end pascal avec à la clé, des démonstrations de danses qui ont fini par déchaîner les passions.
Deux concerts live ont meublé le séjour qu’ont effectué l’artiste, Gbessi Zolawadji et son groupe au Ghana. Le premier spectacle a été celui du dimanche 20 avril. C’était dans la région de Dornormadi, dans la commune d’Agbozume. Au rendez-vous, toute une population avide de découvrir le « Agbadja » béninois. Ce rythme qui fait partie aux dires de l’organisateur en chef des manifestations, le président de l’association de développement de la localité, Docteur Ebenezer Adjakofi, du patrimoine culturel ghanéen, mais « que le Bénin a remodelé en le rendant plus moderne et plus dansant ». A 16 heures du Ghana, toute la localité, informée de ce concert par le biais des médias ghanéens sur lesquels Gbessi était personnellement invité et à travers des géants posters flanqués dans presque de tous les coins de rue, s’est réunie pour vivre ce géant concert live. Parés de leurs plus beaux habits de festin, jeunes, vieux, femmes et hommes ont pris d’assaut la place de fête du village. Puis, quelques minutes plus tard, les tam-tams et autres instruments du « Agbaza rénové » de Gbessi Zolawadji commencent à résonner. De plus en plus, la place retenue pour les manifestations grouille de monde. Et Gbessi Zolawadji, habillé en Ghanéen, à l’appel de l’une de ses danseuses fait son apparition sur la scène au grand bonheur des spectateurs. De façon incessante, des applaudissements nourris retentissent quand l’artiste entonne sa toute première chanson. Toute chose qui témoigne bien de ce que la commune de Dornormadi est bien acquise à la langue Evé ou Xla dans laquelle Gbessi Zolawadji compose ses chansons. Outre les chansons qui ne cessent de séduire et de faire monter l’adrénaline dans le rang des spectateurs, il y a également les démonstrations de danses que les danseurs et danseuses de la vedette béninoise ne cessent de faire dérouler au public. Sous le charme des pas de danses délicatement exécutés, les danseurs ont donc réussi à tuer toute timidité dans le rang des spectateurs. C’est alors que les passions se déchainent et puis la fête devient plus effervescente. Sur la piste, le public s’invite, fait son numéro tout en exprimant ainsi son admiration à l’artiste et à ses danseurs. Et c’est ainsi pendant environ trois heures de spectacles inédits.
Le lundi de Pâques, la totale
« Easter celebration ». C’est l’appellation que les populations de Dornormadi donnent au lundi de Pâques. Et c’est un jour qu’elles célèbrent avec faste. Mieux, un autre événement vient se greffer à cela. Il s’agit du 3ème anniversaire de leur association de développement. A 16 heures précises, heure ghanéenne, le second concert live de Gbessi démarre. Plus mobilisées, les populations l’étaient. Avec des bières pressions qui coulent à flots, le public est devenu plus chaleureux. Gbessi Zolawadji et son groupe, ayant aussi compris l’enjeu du jour, peaufinent davantage leur stratégie de séduction des spectateurs devenus plus nombreux que le premier jour. Avec des démonstrations de danse plus douces, plus attrayantes, le public, ne pouvant plus résister, se met sur la piste. La joie était au paroxysme. « J’ai toujours rêvé de voir Gbessi Zolawadji en live. Aujourd’hui, mon rêve est devenu une réalité. Je n’ai pas regretté de l’avoir fait venir ici. Autant que moi, les populations sont très satisfaites de ses prestations et celles de ses danseurs », a affirmé Docteur Ebenezer Adjakofi. Et c’est bien fort de cela d’ailleurs qu’il a promis aux populations de sceller davantage le lien avec Gbessi Zolawadji afin qu’il soit plus fréquent au Ghana, même dans les grandes manifestations festives.