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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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Limogeage de Kassim TRAORE sans nomination d’un remplaçant: Quand la situation d’intérim devient la règle à la direction du PAC
Publié le samedi 26 avril 2014   |  Le Confrère de la Matinée




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Le Conseil des Ministres de Porto-Novo a décidé du limogeage de Kassim Traoré, actuel Directeur par intérim du Port Autonome de Cotonou. Le hic, c’est que ce dernier était dans une situation d’intérim depuis septembre 2012 et qu’avec son limogeage sans nomination d’un remplaçant, c’est la fin de la situation d’intérim qui semble refuser de se montrer.


Depuis l’éviction de Joseph Ahanhanzo-Glèlè de la tête du Port Autonome de Cotonou, une situation d’intérim inédite s’est installée à la direction de l’institution portuaire. En effet, Kassim Traoré, a été nommé pour assurer l’intérim. Fonction qu’il occupe depuis septembre 2012, avant de se voir remercié par le Conseil des Ministres du mercredi dernier à Porto Novo. Le problème, c’est malheureusement ou heureusement la situation d’intérim aggravée qui risque de s’installer, puisqu’on ne connaît même pas encore son successeur. La première question que l’on se pose face à cette situation, est de savoir pourquoi l’on décide de traiter de la sorte cette institution qualifiée pourtant par le chef de l’Etat lui-même de ‘’poumon de l’économie nationale’’ ? C’est en effet une situation surprenante, contradictoire à tout ce que l’on peut penser de cette institution portuaire en termes de gouvernance. L’intérimaire a-t-il autant de pouvoirs que le directeur titulaire ? Jouit-il des mêmes marges de manœuvres que le directeur titulaire ? A priori, ce ne devrait pas être le cas puisque la situation d’intérim fait penser à ce qui est provisoire. Le directeur intérimaire ‘’provisoire’’, ne pourrait donc agir que provisoirement, sans d’extraordinaires initiatives, c’est-à-dire ne gérer que les affaires courantes.
Il s’agit d’une situation qui n’est pas de nature à favoriser la conduite d’une politique de développement efficace de cette institution. Toute chose qui n’est pas compréhensible lorsqu’on sait que l’institution portuaire est contrainte à un certain nombre de défis qu’elle devrait relever sans tarder. Le gouvernement est invité à mieux se décider, surtout que plus qu’une situation d’intérim, c’est un vide qu’il y a désormais.
M.B.D.

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