COTONOU- La 4ème édition du Festival international du conte et de la parole (FICOP), visant la transmission et la valorisation de la culture orale dans le patrimoine culturel béninois, bat actuellement son plein dans les écoles et collèges, ainsi que les centres de spectacles de Cotonou, d'Abomey-calavi, Grand Popo et de Porto-Novo.
"Le FICOP vise à éveiller la conscience du public et des jeunes sur la valeur et la portée des contes et sur l'intérêt de leur redonner une place dans nos univers culturels contemporains, qu'ils soient occidentaux ou africains", a confié à Xinhua Gérard Migan, l'un des responsables du festival.
Plusieurs centaines de jeunes élèves des collèges et lycées de Cotonou, des étudiants des universités publiques et privées de la même capitale économique béninoise et mêmes de certains curieux, ont pris d'assaut samedi l'auditorium de l'Institut Français de la métropole béninoise pour s'abreuver de ces récits historiques afin d'apprendre de ce passé "glorieux" de la culture béninoise et africaine.
A cet effet, pour cette 4ème édition du Festival international du conte et de la parole, des conteurs sont venus de la France, de la Côte d'Ivoire et même de certaines régions du Bénin, pour faire découvrir au public béninois, la sagesse que portent les contes.
"Ce Festival permet de transmettre aux jeunes générations, le patrimoine africain en disparition", a souligné Jean Michel Abimbola, ministre béninois de la Culture, en précisant la place des contes dans la littérature africaine.
"Partie intégrante de la littérature orale africaine, les contes, depuis l'aube des temps, perpétuent nos valeurs endogènes et restent un socle pour le réarmement moral de nos sociétés, au même titre que les épopées, les fables et les proverbes", a-t-il expliqué.