Du 23 au 25 Avril 2014, s’est tenue à la salle de conférence des Tours administratives de Cotonou, la première revue conjointe du secteur de l’éducation de l’année 2014. Y ont pris part les cadres, les directeurs techniques et centraux des différents ministères en charge de l’enseignement, les partenaires techniques et financiers et une frange assez représentative d’acteurs du système éducatif béninois. Des communications sur les progrès et les insuffisances enregistrés dans les divers ordres de l’enseignement suivies de débats ont enrichi ces trois jours d’intenses et fructueuses réflexions. Les travaux qui ont pris fin ce vendredi par des actes et des recommandations, donnent un avant-goût sur le contenu des débats du prochain Forum National sur l’Education prévu pour Septembre 2014.
Travailler sur la fibre qualité de l’éducation pour relever le niveau du système éducatif béninois ; disséquer, évaluer, apprécier le chemin parcouru par le PDDSE pour envisager des perspectives qui engagent la compétitivité du Le Ministre Alassane Soumanou et Dr Anne Vincentsystème éducatif béninois dans le concert des pays en voie de développement ; offrir au Gouvernement, aux partenaires sociaux (syndicats, parents, ONG, etc.) et aux Partenaires Techniques et Financiers (PTF), un cadre de dialogue et de concertation sur la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du plan décennal actualisé et les perspectives pour un nouveau plan. Ce sont là, les grands axes des objectifs poursuivis par la première revue sectorielle de l’éducation 2014. Les revues sectorielles, faut-il encore le rappeler, ont démarré avec l’élaboration et la mise en œuvre du Plan Décennal de Développement du Secteur de l’Education (PDDSE) 2006-2015. Selon Maoudi Johnson, le Secrétaire Technique Permanent du PDDSE, elles permettent d’examiner les performances du secteur et constituent un forum de discussion sur les politiques et programmes de dépenses. La présente revue qui intervient après la signature de l’accord de don pour un financement octroyé par le Partenariat Mondial pour l’Education (PME), d’un montant de 42,3 millions de dollars US, vient en appui à la mise en œuvre de la troisième phase du plan actualisé qui couvre désormais la période 2013-2015. A l’ouverture des travaux de cette première revue conjointe, devant une forte délégation ministérielle, Dr Anne Vincent, la Représentante résidente de l’Unicef, en sa qualité de Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers, a dit toute sa joie de participer pour la deuxième année consécutive, à la revue du secteur de l’éducation pour l’année 2014. Pour elle, les progrès Vue partielle des participantsaccomplis ces dernières années par notre pays dans le secteur de l’éducation sont positifs et ont permis d’accroître considérablement le nombre d’enfants, de jeunes et d’adultes bénéficiant de leur droit à l’éducation. « Malgré ces progrès notables en termes d’accès et en dépit des investissements, certains groupes restent encore très fortement marginalisés face à l’éducation du fait de leur grande vulnérabilité (enfants handicapés, enfants de rues, etc.), et de pratiques socioculturelles néfastes. Il existe encore des problèmes quant à l’achèvement de la scolarisation, la qualité de l’enseignement et la réduction des disparités sociales et géographiques », a-t-elle déploré avant de rappeler le contexte tumultueux dans lequel se tient la revue. « La revue se déroule au terme d’un trimestre de tensions sociales dans le secteur de l’éducation qui auront un impact certain sur l’apprentissage des enfants, et leurs résultats. Ces événements sont certes conjoncturels, mais ont tendance à devenir récurrents. Cette situation doit interpeller tous les acteurs de l’éducation pour qu’ils s’investissent dans la recherche de solutions durables tout en protégeant le droit des enfants à l’éducation », a-t-elle martelé. La présente revue peut donc, selon elle, être considérée comme celle des grands enjeux car, elle devra servir de cadre de dialogue et de concertation sur les progrès réalisés en 2013 et les activités prévues pour 2014. Elle permettra également d’alimenter les réflexions pour le prochain forum de l’éducation dont les résultats serviront pour l’élaboration du prochain plan stratégique du secteur. A l’ouverture comme à la clôture, le ministre de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes, Alassane Soumanou Djimba, insistera sur la nécessité d’apprécier le chemin parcouru, l’efficacité dans l’utilisation des ressources intérieures et extérieures mobilisées pour l’atteinte des objectifs fixés dans le PDDSE. Il parlera du rôle combien noble et précieux de ciment social que joue l’école: « L’école est une valeur fondamentale et le système éducatif doit être au service de cette école. C’est une valeur fondamentale parce que l’école demeure un lieu où s’asseyent côte-à-côte les enfants de plusieurs ethnies et de plusieurs races. L’école est une valeur fondamentale parce que c’est l’un des milieux où s’asseyent les enfants de la mouvance, de l’opposition, les
enfants des pauvres et des riches sans distinction. L’école est une valeur fondamentale parce que c’est à cet endroit que l’enseignant donne le savoir et le savoir-faire sans distinguer ni les races ni les ethnies, ni les religions. » Au cour de cette première revue conjointe du secteur de l’éducation, les sous-secteurs de l’enseignement ont été passés au peigne fin pour en extirper les couacs qui continuent de plomber leur efficience.
Des chiffres qui illustrent les progrès dans chacun des sous-secteurs
Seuls 7 enfants sur 10 terminent le cycle primaire (MEMP 2013) ; moins de 7 enfants sur 10 sont scolarisés au premier cycle de l’enseignement secondaire (MESFTPRIJ 2012) ; et un peu plus de 3 enfants sur 10 le sont dans le second cycle de l’enseignement secondaire (MESFTPRIJ 2012) ; moins de 3 élèves sur 10 du CM1 parviennent à lire, à écrire et à calculer selon les résultats de l’une des dernières évaluations des apprentissages ; les effectifs pléthoriques dans les collèges contrastent avec les faibles proportions d’enfants qui réussissent aux examens du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) et du Baccalauréat ; plus de 7 étudiants sur 10 sont inscrits dans les filières des sciences sociales pauvres en offres d’emplois ; seulement un étudiant sur 10 choisit les filières techniques, agricoles et industrielles qui présentent davantage d’opportunités d’emplois et de perspectives de carrières ! Ces statistiques révélées par Dr Anne Vincent, la représentante résidente de l’Unicef au Bénin et Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de l’éducation au Bénin, illustrent bien la situation de l’école béninoise de 2012 à nos jours. Une courbe que tentera de corriger la mise en œuvre des recommandations de la revue 2014 qui coïncide avec le début de la mise en œuvre du Partenariat Mondial pour l’Education, dont l’objectif est l’amélioration de l’accès, l’équité et la qualité de l’éducation, avec un accent sur les communes défavorisées du pays. Et pour corroborer ces statistiques fournies par Anne Vincent, Alassane Soumanou Djimba, ministre béninois de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes, appréciera dans les mêmes conditions, la
Le STP-PDDSE Maoudi Johnson entouré de ses partenaires de tous les joursperformance du système éducatif dont il dirige l’un des sous-secteurs. A l’en croire, depuis 2004 que la première édition de la revue s’est tenue, on observe à ce jour dans l’ensemble, une amélioration sensible des différents indicateurs dans chacun des sous-secteurs de l’éducation. En témoignent, à ses dires, les statistiques que voici : dans le sous-secteur Enseignements Maternel et Primaire, il est observé une évolution du niveau de préscolarisation à la maternelle avec un taux de 12% en 2013 contre une cible de 12,5%. Au primaire, le taux brut de scolarisation est de 121,1% contre une cible de 107,7%. Ce qui traduit une avancée notable vers la réalisation de la scolarisation primaire universelle à l’horizon 2015. Aussi note-t-on l’atteinte de l’objectif cible (11,2%) de redoublement au primaire et une amélioration de la qualité des enseignants ; dans le sous-secteur de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, on note une progression conséquente des indicateurs relatifs à la scolarisation des filles, avec un passage de 37% en 2009, à 42,18 pour le premier cycle, et de 25% à 27% pour le second cycle de l’Enseignement Secondaire Général. De façon générale, les conditions d’accès et d’équité se sont améliorées mais le défi fondamental à relever pour lui, reste celui de la qualité des enseignements. Dans le sous-secteur Enseignement Supérieur, la pression des effectifs des étudiants observée pose toujours le problème de la rationalisation des flux au niveau du secondaire, malgré la mise en œuvre de la politique de déconcentration des universités publiques par la création des centres universitaires. S’il est vrai qu’en dépit des efforts fournis dans le système formel, d’important défis restent à relever, il n’en est pas moins que l’alphabétisation qui devrait être le référant de la performance du système éducatif peine à redresser l’échine.
L’alphabétisation, le parent pauvre du sous-secteur de l’éducation
Le peu d’intérêt accordé à ce sous-secteur et l’absence de politiques dynamiques et conséquentes plombent les efforts dans le secteur de l’alphabétisation si on s’en tient au chiffres fournis par le ministre Alassane Soumanou Djimba. Ce sous-secteur de l’alphabétisation est, en effet, caractérisé par une baisse inquiétante du nombre de personnes alphabétisées qui a chuté de 35.181 en 2012 à 12.290 en 2013. Loin d’une guerre ou une confrontation de chiffres, ces deux présentations chiffrées illustrent à merveille les efforts consentis de part et d’autre pour relever le défi de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement en ce qui concerne son volet Education.
Les grands axes qui ont suscité des débats
Tahinaharinoro Razafindramary du PMEPlusieurs points ont été inscrits au programme de cette rencontre qui est la 1ère de l’an 2014 à laquelle ont pris part les vrais acteurs du système éducatif béninois qu’ils soient bailleurs ou animateurs. Au nombre des points qui ont focalisé l’attention et ont suscité beaucoup d’intérêts, l’on peut essentiellement retenir : la présentation du point sur la mise en œuvre des recommandations de la revue de mai 2013 ; l’analyse de l’évolution des ressources allouées au secteur (CMDT consolidé) et leur répartition intra sectorielle ; l’examen des notes de performance exercice 2013 et les points d’exécution des budgets-programmes gestion 2014 à fin mars des ministères en charge de l’éducation (MEMP, MESFTPRIJ, MESRS et MCAAT) ; la présentation des indicateurs de performance du secteur ; le point de la mise en œuvre du programme FCB-PME et la présentation de la programmation pour 2014 ; le point des préparatifs du deuxième forum de l’éducation ; la présentation de la feuille de route du prochain plan sectoriel ; la présentation des thématiques sous-sectorielles concernant, l’enseignement supérieur, l’introduction des langues nationales dans le système éducatif formel et l’enseignement technique et la formation professionnelle. Dans son allocution de clôture, le Ministre Alassane Soumanou Djemba, a remercié, au nom de ses collègues ministres de l’Education, tous les participants pour la qualité des travau et a engagé la responsabilité du gouvernement quant à la mise en œuvre des recommandations « pour qu’enfin, vive et prospère notre système éducatif. » Les participants sont donc repartis satisfait d’avoir accompli un devoir citoyen.
Tahinaharinoro Razafindramary présentée par Dr Anne Vincent et accuelli par les Ministres Marcel de Souza et Alassane Djemba
Il convient de préciser qu’en prélude à ces trois jours d’intenses réflexions sur le secteur de l’éducation au Bénin, s’est tenue, dans la salle de réunion du ministère du développement, sous la houlette du Ministre Marcel de Souza, une réunion des partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation avec notamment, la présence de Tahinaharinoro Razafindramary, responsable du Bénin au niveau du secrétariat du Partenariat Mondial pour l’Education venue des Etats-Unis. Elle a été présentée aux ministres Marcel de Souza et Alassane Djemba par Dr Anne Vincent, chef de file des PTF. Très engagée pour la réussite de ce partenariat, Tahinaharinoro Razafindramary a dit toute sa fierté d’être au Bénin et de pouvoir contribuer à la performance du système éducatif. Elle a insisté sur les mots Equité-Qualité-efficacité pour redorer le blason du système éducatif béninois et promis un deuxième partenariat mondial pour l’éducation si ce premier don est exécuté avec succès. Dans ses propos, elle a rassuré les cadres de l’éducation présents de son appui technique permanent tout au long de ce partenariat. Elle a été chaleureusement accueillie par les deus ministres présents qui n’ont pas caché leur joie de pouvoir collaborer avec elle pour la réussite du PME
Recommandations issues de la Revue du Secteur de l’Education 2014
Recommandations relatives à la production des documents pour les prochaines revues sectorielles :
1.Envoi du document de suivi de mise en œuvre des recommandations avant la revue.
2.Désagréger les dépenses pour la maternelle et l’enseignement technique et la formation technique et professionnelle pour une meilleure visibilité et un meilleur suivi du PDDSE.
3.Faire état des programmes d’éducation alternative dans les présentations.
4.
5.Les financements extérieurs doivent apparaître dans les analyses budgétaires.
6.Améliorer les analyses statistiques en utilisant les TNS pour affiner les analyses, en ajoutant le nombre des effectifs scolaires, en expliquant les variations constatées dans les indicateurs et en faisant un zoom sur l’évolution des indicateurs des communes cibles.
7.Ajouter les montants des transferts vers les communes.
8.La note de performance doit présenter le PTA voire le PDDSE afin de mieux rendre compte des taux de réalisation du plan.
9.Concernant l’enseignement supérieur, les ratios d’encadrement ne sont pas adaptés à ce sous-secteur.
Recommandations pour le développement du secteur :
Augmenter la part du budget alloué à l’alpha pour prendre en compte les besoins importants de ce sous-secteur.
Améliorer la production et la diffusion des données statistiques à travers plus de concertation et une plus grande diffusion des annuaires. Les données du dernier recensement de la population doivent être utilisées pour la mise à jour des taux de scolarisation. Les données sur les établissements privés doivent être mieux collectées notamment au niveau de l’enseignement secondaire.
Accélérer le processus de renforcement de la déconcentration/décentralisation, notamment en ce qui concerne le recrutement des enseignants et la reddition des comptes des fonds transférés.
Apporter une attention particulière aux enfants vulnérables dans l’analyse des indicateurs.
Apporter une attention particulière à l’équité régionale au regard des écarts qui progressent notamment dans la dotation en enseignants.
Uniformiser les données stat et identifier une seule structure habilitée à diffuser ces informations.
Accorder plus d’importance au sous-secteur de la maternelle et identifier un paquet essentiel en équipement afin que toutes les écoles bénéficient des mêmes équipements.
Apporter une attention particulière aux grossesses précoces en renforçant la sensibilisation sur les lois qui existent pour la protection des jeunes filles. Adopter une stratégie sur les égalités de genre à travers l’image de la fille diffusée par les programmes.
Mettre en évidence les actions de post-alphabétisation en lien avec l’insertion sur le marché du travail.
Analyser l’efficience en montrant par exemple les économies faites par le gouvernement suite à la diminution des redoublements et leur utilisation.
Développer les analyses du privé.
Produire des données sur le temps scolaire.
Ajouter des données sur l’évolution des filières scientifiques.
Analyser la proportion des élèves qui s’orientent vers l’ETFP en comparaison de l’ESG.
Présenter des données sur les activités réalisées par les structures déconcentrées/décentralisées.
Présenter le coût du plan de développement du MESRS.
Mettre en place un dispositif de suivi de la distribution des manuels pour que les efforts financiers faits en termes d’acquisition des manuels portent réellement leurs fruits.
Rendre plus visible la stratégie relative au secteur privé au supérieur.
Penser à une intégration sous-régionale concernant les filières porteuses.
Penser à une coopération interuniversitaire de l’UEMOA.
Faire beaucoup de sensibilisation des populations pour l’introduction des langues nationales.
Les données statistiques doivent être désagrégées afin de mettre en relief les possibilités de financement de l’ETFP.
Apporter une attention particulière à la faible capacité d’accueil des structures de l’ETFP.
Mettre en place le dispositif d’orientation prévu.
Avis de quelques participants
Tahinaharinoro Razafindramary : La revue conjointe a été la première. Le Bénin est un pays exemplaire et a Tahinaharinoro Razafindramaryl’habitude de faire la revue tous les ans. Je crois qu’on a eu des qualités des discussions et des discussions de hauts niveaux. Les participants ont osé parler des difficultés. On ne s’est pas satisfait de parler des résultats. Le système éducatif béninois a connu beaucoup de progrès mais il reste encore des défis à relever. Par exemple on a vu que le système éducatif béninois a réussi à faire en sorte que le nombre d’enfants qui doivent aller à l’école a augmenté. Ce qui reste encore à faire est qu’il y a des enfants qui quittent l’école avant de terminer le primaire. De plus ce qui reste à faire est que beaucoup d’enfants n’arrivent pas à lire, à écrire et à compter. Il y a donc des défis pour la rétention des enfants. Ces défis sont aussi dans la qualité de l’enseignement. Il y a des obstacles qu’on peut relever au niveau du système mais il y a aussi des mesures qu’il faut mettre en place pour accompagner les familles.
Andrea Broggi, Représentant Pays-Bas-Bénin : Je trouve le système éducatif est arrivé au moment où le primaire a
Andrea Broggitouché à un certain nombre d’enfants. Mais la qualité laisse à désirer. Aussi le problème de la rétention scolaire est dû à la qualité. Dans l’éducation, il faut du temps. Je crois qu’il faut qu’on arrive à engager la communauté, les enseignants et surtout à engager les élèves à être acteurs de leur éducation. Il faut essayer d’impliquer les écoliers dans les activités et les protagonistes pour que les données changent. Cette revue a permis d’aborder toutes ces questions. Il reste à souhaiter que les recommandations soient appliquées.
Florentine Akouété épouse Hounsinou : La revue s’est Florentine Akouété épouse Hounsinoubien passée comme toutes les autres revues. Les mêmes recommandations sont revenues, ce qui fait qu’on n’est pas étonné, ce qui, ma foi, n’est pas une bonne chose. Cela pose un problème de fond, un problème réel de suivi, de la rigueur dans le suivi des recommandations parce que lorsqu’on revient et on voit que les recommandations de l’année dernière n’ont pas été mises en pratique c’est comme si on ne fait rien. Donc il faut de la rigueur dans la mise en œuvre de ces recommandations. Il faut qu’on réfléchisse de façon profonde pour voir de fond en comble les maux qui minent ce système. Il faut en tout premier lieu noter la forte politisation car il y a des arrêtés, des décrets qu’on a pris mais qui ne sont jamais mis en pratique.
Réalisation : Ulrich Vital AHOTONDJI, Romuald LOGBO, Maurice SAGBOHAN