Vol Paris à Cotonou très agréable ce lundi 15 avril, comme on en découvre de temps en temps dans une vie et probablement chez bien des concurrents actuels d’AIR FRANCE.
Dans ce registre, Air Afrique savait d’ailleurs nous régaler, à l’époque, de quelques croustillantes dans le genre, notamment sur les espaces traversées qu’elle pouvait se vanter de mieux connaître, avec des atterrissages flamboyants comme hier à Cotonou.
C’est le commandant de bord Jean Roucaceras qui nous annonce dès le début du vol que nous aurions droit à une ballade linguistique de charme à travers l’ère bretonne et africaine, nous étions loin de penser que les premières annonces allaient être reprises en FON, langue la plus parlée au sud du BENIN.
MIKUABÔ. MIDO AIR FRANCE DJI BÔ MI NA YI KOUTONOU AEROPORT BERNANDIN GATIN DO CADJEHOUN. COMMANADANT MINTON Jean ROUCACERAS WÊ DO HO DO NOU MI WE.
Rires francs et amusés dans la carlingue puisque tout béninois qui parle même un petit fon comprend, malgré le ton saccadé mais très appliqué du speech, que ce qui venait d’être dit lui rendait une petite fierté ; reconnaissance certaine d’une identité pour des passagers qui contribuent modestement à la prospérité d’une entreprise... suite de l'article sur La Nouvelle Tribune