Le vendredi 25 avril 2014, l’ensemble du monde artistique et les universitaires béninois ont procédé à l’inauguration à Cotonou de l’Institut régional de musique et de chant choral. Une majestueuse cérémonie, présidée par le Directeur de la promotion artistique et culturel, qui a enregistré la présence du Docteur Christian Pariot, président de l’Institut.
Maître Simon Dédji a enfin réalisé son rêveLe professeur certifié de Mathématiques qui, depuis 1984 préside les formations en technique vocale à la Direction de la musique sacrée de l’Eglise catholique, a porté sur les Fonts baptismaux l’Institut régional de musique et de chant choral. Une initiative saluée à sa juste valeur par l’ensemble du monde artistique et les universitaires béninois qui ont été nombreux à honorer de leur présence la cérémonie d’ouverture de ce qu’il convient d’appeler la première école supérieure d’enseignement formel de la musique. Le ministre de la culture s’est fait représenter par le Directeur de la promotion artistique et culturel. Au premier rang des invités, on pouvait noter la présence du docteur Abel Dossoumou, lui-même musicologue, ancien Directeur du Cpu et parrain de la cérémonie ; le docteur Bienvenu Akoha, universitaire et Président du Conservatoire des danses et rythmes cérémoniels d’Abomey ; le Docteur Placide Clédjo, enseignant à la Flash à l’Université d’Abomey-Calavi et grand praticien de la musique. Les allocutions de circonstance et divers témoignages ont été entrecoupés de prestations des étudiants de l’Institut. Félix Nansi a fait une démonstration publique des formations qu’il donne puis, sous la houlette du professeur Apollinaire Mèdagbé, enseignant de la musique africaine à l’Institut, les étudiants ont exécuté à merveille l’hymne national du Bénin en langue fongbé ponctué des pas de danse du rythme Houngan. Le représentant du ministre de la culture a non seulement témoigné l’adhésion du gouvernement à l’initiative et félicité le promoteur, mais il a surtout annoncé qu’à partir de l’année prochaine, le gouvernement béninois enverra 100 artistes se perfectionner chaque année dans l’Institut. Sosthène Sèflimi, l’un des administrateurs de l’Irmcc, interrogé à la fin de la cérémonie, a indiqué que le plus dur commence maintenant car selon lui : « l’Institut devra pouvoir assumer la responsabilité de la révolution musicale que sa création induit au Bénin.»