Gestion internationale des produits chimiques : Doter le Bénin d’un profil national chimique actualisé #aCotonou

Économie

Gestion internationale des produits chimiques : Doter le Bénin d’un profil national chimique actualisé

Publié le mardi 29 avril 2014 | La Nation

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Raphaël Edou, ministre en charge de la décentralisation, de la gouvernance locale, de l’administration et de l’aménagement du territoire

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Conférence de presse sur le BIMEPET BENIN

- 24/4/2014

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Activités économiques

Cotonou abrite depuis hier lundi 28 avril jusqu'à demain, le forum national pour la gouvernance de la mise en œuvre de l’approche stratégique de gestion internationale des produits chimiques. C’est dans le cadre du développement d’un programme national intégré pour la gestion rationnelle des produits chimiques (SAICM).

C’est le ministre de l’Environnement, de la Gestion des Changements climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources naturelles, Raphaël Edou qui a procédé au lancement des travaux dudit forum.

Doter le Bénin d’un profil national chimique actualisé et des documents de référence pour une gestion rationnelle des produits chimiques. Tel est le but que vise le forum national pour la gouvernance de la mise en œuvre de l’approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques.

Pour Césaire P. Gnanglé, directeur général de l’Environnement, l’attention que les participants accordent à la rencontre témoigne de leur attachement à la problématique de l’environnement notamment de la gestion écologiquement durable des produits chimiques. «Si les enjeux des produits chimiques sont d’une portée nationale, il reste que même individuellement nous devons tous œuvrer à leur gestion efficace et durable», a souligné le directeur général de l’Environnement.

Pour lui, la pertinence des résultats auxquels le forum aboutira permettra de renforcer davantage le processus de la gestion desdits produits au Bénin. Le représentant de l’Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR), Robert Visser, tient à ce processus annoncé par le directeur général de l’Environnement. Car souligne-t-il, les produits chimiques constituent un sujet sensible qui influence d’une certaine manière la vie de l’homme.

«Pourtant, on va utiliser de plus en plus lesdits produits pour la satisfaction de certains besoins vitaux. L’Organisation mondiale de la Santé a estimé que 25 pour cent des maladies ont une origine de produits chimiques», a révélé Robert Visser pour qui, il est très important de travailler sur la sécurité des produits chimiques maintenant et spécialement pour l’avenir. L’UNITAR, selon son représentant à ce forum, se réjouit d’être associé à de telles réflexions qui ont été engagées dans 120 pays environ. C’est pourquoi, il rappelle que depuis mai 2013 où le projet a été lancé, beaucoup de travail a été fait et sera soumis au forum en cours.

Communiquer les expériences des autres pays

Pour Robert Visser, il est important pour les travailleurs et les consommateurs d’être informés des dangers possibles qu’ils encourent en manipulant ou côtoyant les produits chimiques. L’UNITAR, rassure-t-il, est prêt à communiquer les expériences des autres pays en vue de retenir un programme national intégré pour la gestion rationnelle des produits chimiques pour mieux assurer la sécurité liée auxdits produits.Le ministre en charge de l’Environnement, Raphaël Edou, préoccupé par la sécurité des ressources naturelles ne banalise nullement celle liée aux produits chimiques.

« Les produits chimiques sont manipulés dans tous les secteurs. Et si on ne veille pas sur leur utilisation, il y aura de sérieux problèmes pour la survie», insiste-t-il. Raphaël Edou estime que la question de la pollution par les produits chimiques n’est pas à banaliser.

Car, il s’agit, selon lui, d’un important travail essentiel que le Bénin doit faire afin d’identifier les problèmes posés par les produits chimiques dans les différents secteurs d’activités comme l’agriculture, l’artisanat, le laboratoire, l’industrie, le garage de véhicules et engins, etc…. Pour le ministre en charge de l’Environnement, l’expertise de l’UNITAR et les compétences réunies augurent de résultats probants assortis de contributions de qualité au terme de ce forum qui prend fin demain.

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